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Pourquoi les jeux ne sont pas encore faits ?
Publié dans Liberté le 18 - 02 - 2004

Accréditer l’analyse de Hamrouche reviendrait à ignorer celle des autres candidats qui croient
en un possible renversement de la situation.
L’arrivée de Sid Ahmed Ghozali dans l’arène électorale laisse croire que tout n’est pas encore joué, contrairement aux conclusions de son prédécesseur à la tête du gouvernement.
En jetant l’éponge sans avoir livré de combat, Mouloud Hamrouche ne peut être accusé de couardise. En 1999, il avait bien engagé le fer contre Bouteflika avant de se retirer de concert avec tous les adversaires du “candidat du consensus� convaincus alors que la partie était jouée.
Le scrutin proprement dit était une mise en scène destinée à donner une caution populaire au suffrage d’un collège des “décideurs�. Par sa décision de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, après en avoir émis le souhait en intégrant le front “anti-fraude�, l’ancien chef du gouvernement laisse croire que le scénario de 1999 est déjà en place et que le rendez-vous du 8 avril ne sera qu’une nouvelle “zerda� où le corps électoral sera convié pour les besoins des caméras.
Les dés sont encore pipés, laisse-t-il entendre. “Enfant du système� comme il lui plaît de se présenter, Mouloud Hamrouche se fonde sur son expérience pour tirer une conclusion désormais, partagée par de très nombreux observateurs de la scène politique algérienne. Y compris dans les médias étrangers.
Peut-il pour autant continuer de revendiquer une parfaite connaissance de ce système alors qu’il s’en trouve largué depuis bientôt 13 ans ? Avec le HCE, la “présidence de l’état� de Liamine Zéroual puis son mandat inachevé suivi du quinquennat en voie d’achèvement de Bouteflika, le collège des “décideurs� a pourtant largement changé.
En particulier, la haute hiérarchie de l’armée est incarnée, aujourd’hui, par des figures qui n’étaient au mieux que des seconds couteaux lorsque M. Hamrouche était encore aux affaires. Mais l’ancien chef de file des réformateurs semble ne pas compter parmi ceux qui considèrent que les hommes ne font pas le système. C’est l’inverse qui est vrai, suggère-t-il. Il ajoute à son analyse une dose de bonne foi en affirmant avoir d’abord cru à l’engagement de l’ANP d’observer la neutralité dans la prochaine compétition électorale.
M. Hamrouche, après une hibernation de près de 5 ans qui l’a notamment conduit à renoncer à son projet de créer un parti politique à l’instar de ce qu’ont tenté certes, sans succès, Ahmed Taleb Ibrahimi et Sid Ahmed Ghozali, est donc revenu de ses illusions et nous annonce la prochaine réélection de Bouteflika.
Son pari n’est évidemment pas contredit par l’attitude du président de la République et de son gouvernement qui se conduisent comme si le 8 avril n’était qu’un banal jour du calendrier. Accréditer l’analyse de Hamrouche reviendrait à ignorer celle des autres candidats qui croient en un possible renversement de la situation.
Le chef de l’état-major de l’ANP a déjà prévenu qu’une élection aussi surréaliste que celle de 1999 serait le pire des scénarios. Pourtant, certains candidats refusent de l’envisager.
Benflis soutient urbi et orbi qu’il mènera la lutte jusqu’à son terme. Ghozali, qui ne connaît pas moins le “système� que Hamrouche et qui, par ailleurs, connaît bien Bouteflika pour avoir été comme lui l’un des enfants choyés de Houari Boumediene, décide de se jeter dans la bataille convaincu que rien n’est encore joué.
Absent en 1999 pour cause de boycott, Saïd Sadi veut se lancer comme en 1995. Il est difficile de croire que ce “panel� n’est là que pour servir à entretenir une illusion, en réalité achevée par le RND et le MSP, et confirmée par le ralliement annoncé de l’UGTA en attendant celui de la puissante ONM. Mais qui parmi ces “soutiens� croit franchement que 1999 et 2004 sont identiques?
Y. K.


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