L'ONG vient de se doter d'un nouveau bureau de wilaya : Fin de crise au C-RA de Béjaïa Le bureau de wilaya de Béjaïa du Croissant- Rouge algérien (C-RA) a finalement pu sortir de la crise organique qui l'a paralysé pendant plusieurs mois. En effet, un nouveau bureau de wilaya, composé de 13 membres dont une femme, a été installé récemment à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire, tenue samedi 18 octobre dernier, à la Maison des associations de la cité Remla, relevant de la direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS) de la wilaya. Présidée par le secrétaire général du bureau national du C-RA, le Dr Ayadi Abderrahmane, cette assemblée générale élective a eu lieu en présence de deux membres du comité directeur et de la commission de discipline et d'arbitrage du C-RA, ainsi que deux représentants de la wilaya, MM. Belmellat Abdelkrim (DRAG) et Oukaci Lahlou (DASS). Au total, 13 membres ont présenté leur candidature en vue de se faire élire au comité de wilaya du C-RA. Au terme d'un vote à bulletins secrets, le secrétaire général sortant, Bouzid Belkacem, cadre de la santé, a raflé la majorité des voix exprimées. Ayant obtenu 48 voix sur les 55 membres votants, ce dernier a été désigné de facto président du bureau de wilaya de Béjaïa. Pour leur part, Slimane Chaouati et Boubkeur Akroud, ont été respectivement nommés et choisis comme secrétaire général et trésorier du C-RA de Béjaïa. KAMAL OUHNIA Boumerdès : Pénurie de gasoil à Khemis El Khechna Bien que située à quelques encablures de l'autoroute Est-Ouest et à une quinzaine de kilomètres seulement de l'aéroport international, la commune de Khemis El Khechna, situé à 25 kms à l'ouest de Boumerdes, connaît une pénurie de gasoil sans précédent. La rareté du produit à contraint beaucoup d'automobilistes à se déplacer jusqu'à la commune limitrophe de Hamadi ou Ouled Moussa ou carrément à Rouiba dans la wilaya d'Alger, pour se ravitailler en carburant. Mais ce qui a aggravé cette situation de crise c'est l'existence d'une seule station-service au niveau de cette daïra de plus de 150 000 habitants. Les automobilistes qui viennent faire le plein d'essence (l'essence super et normale est disponible en principe), n'arrivent pas à être servis rapidement, car les propriétaires de voitures diesel et des poids lourds qui attendent leur tour pour être approvisionnés en gasoil, lorsque cette station est alimentée par Naftal, y créent un sacré embouteillage jusqu'à même fermer la route principale qui mène aussi bien au centre ville qu'au siège de la daïra. Il faut dire que la fermeture dernièrement d'une station-service située au centre ville a contribué à abaisser l'offre de carburant et n'a fait qu'amplifier la crise. Nasser Zerrouki Ghardaïa : Les fellahs de l'Intissa réclament une route carrossable Les fellahs des périmètres agricoles de l'Intissa, situés du côté sud du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, n'en finissent pas de subir au quotidien une situation des plus pénalisantes. Ces derniers, plus d'une centaine, se plaignent du non-goudronnage de la route menant vers l'Intissa au départ du quartier Belghanem et veulent des chaussées carrossables débouchant sur leurs périmètres agricoles. Cette situation dure depuis 1985, date à laquelle de courageux fellahs ont aménagé des lotissements agricoles. L'état dans lequel se trouve l'actuelle piste non carrossable est déplorable. "La chaussée est tellement ponctuée d'excavations qu'il devient impossible d'y circuler même pour les piétons, particulièrement en hiver, où la moindre chute de pluie transforme cette piste en de véritables mares de boue, alors qu'en été, la poussière est étouffante", regrettent les fellahs. La piste, pleine de nids-de-poule et de crevasses, devient un immense bourbier après les chutes de pluie ou une crue. Et ce sont toujours les pauvres paysans qui en font les frais. "Nous ne pouvons pas vous décrire l'état des lieux, même sans évoquer les intempéries, c'est vraiment la catastrophe", disent-ils. Des requêtes ont été envoyées aux responsables locaux, en vain. Aissa HADJ DAOUD