Des dirigeants de pays d'Afrique de l'Est ont repris hier à Addis-Abeba les pourparlers de paix sur le Soudan du Sud, auxquelles participe finalement le président Salva Kiir, pour tenter d'arracher un accord aux belligérants, soumis à une forte pression internationale. Le gouvernement du Soudan du Sud et les rebelles ont jusqu'à aujourd'hui pour signer un accord afin de mettre fin à vingt mois de guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts. À Juba, capitale sud-soudanaise, le ministre des Affaires gouvernementales, Elia Lomuro, a toutefois indiqué que bien que M. Kiir se rende dans la capitale de l'Ethiopie voisine, il ne serait pas possible de signer un accord de paix complet tant que toutes les factions rebelles ne seraient pas présentes à la table des négociations. En début de semaine, plusieurs chefs rebelles, dont Peter Gadet, chef de guerre frappé début juillet par des sanctions de l'ONU, avaient annoncé faire scission de la rébellion. "Riek Machar a déjà été mis de côté et désavoué par sa propre armée" et ses alliés politiques, a affirmé M. Lomuro devant des journalistes. "Si nous signons un accord de paix, nous devrons le signer avec toutes les factions et tous les groupes qui se battent", a-t-il affirmé. R. I./Agences