L'association culturelle Tagrawla, relevant de la commune d'Ath Laqser (Bouira), réclame la réouverture de la bibliothèque communale, laquelle a été reconvertie récemment sur décision de l'APC en salle d'archives. Ainsi, c'est à travers une requête adressée au P/APC que cette association interpelle les autorités communales sur la "nécessité" de la réouverture et la réhabilitation de cet espace de savoir. "C'est avec incrédulité que nous avons appris la mutation de la bibliothèque communale en salle d'archives. Croyez bien que cette mutation a suscité un vif émoi au sein des habitants d'Ath Laqser", soulignent les rédacteurs de cette missive. Cette association qualifie cette décision d'"acte grave", tout en imputant les répercussions qui peuvent en découler sur leur édile. "Votre décision est un acte grave, un acte politique aux conséquences lourdes ! Nous nous opposons fermement à cette décision et le cas échéant, vous devez assumer des actions à la hauteur des conséquences que cette décision peut engendrer", préviennent les requérants. Ces derniers, rappellent à leur P/APC certaines "évidences" sur la nécessité de cette bibliothèque, notamment pour les jeunes. "La présence d'une bibliothèque au sein d'une localité comme la nôtre est d'une utilité indiscutable à plus d'un titre. Elle est un outil indispensable du vivre-ensemble, vecteurs de liens sociaux et de convivialité", affirment les membres de ladite association. Pour eux, cette bibliothèque est un lieu "où nos enfants effectuent leurs recherches scientifiques et scolaires. Elle permet à nos enfants de découvrir la lecture et de grandir avec les livres. La bibliothèque constitue aussi une source et une ressource, en même temps, pour nos jeunes à la recherche d'emploi", mettent-ils en exergue avant de s'interroger sur la bien fondé de cette décision. "Dans le cas où vous maintenez votre décision, qu'adviendra-t-il des personnes qui fréquentent le livre ? De nos enfants ? De l'avenir du savoir au sein de notre communauté ?" Enfin, cette association culturelle propose au P/APC de "situer les responsabilités et d'aborder le problème avec les instances compétentes pour rendre à césar ce qui appartient à césar", préconisent-ils. R. B.