Les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, détenus à la prison de Salé (Maroc), ont appelé à leur rendre leurs droits et leur liberté avant le verdict tant attendu à la cour d'appel de Rabat qui a reporté la sixième et dernière phase du procès au 18 juillet. Ils ont dénoncé le fait que les autorités marocaines les obligent par la force à assister à leur "simulacre de procès", et ce, "depuis que nous avons décidé de boycotter et refuser de participer à cette mascarade". Pour rappel, les 24 militants sahraouis ont été arrêtés, torturés et condamnés à de lourdes peines sur la base d'aveux signés sous la torture en raison de leur participation au camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik en 2010. R. I./Agences