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70e partie
Si ma vie m'était contée
Publié dans Liberté le 18 - 10 - 2017

Résumé : Safia, la mère de Yacine, avait du caractère. Yamina l'apprécia au plus haut point. Elle ne doutait pas aussi que Yacine avait omis volontairement de révéler à sa maman qu'elle était déjà mariée.
Elle revoyait l'air déçu du jeune homme, lorsqu'elle lui avait avoué que lors de son passage au magasin, c'était bel et bien son mari qui se tenait à la caisse. D'ailleurs, elle avait dû user de toute sa patience pour lui faire quitter les lieux. Mais il était revenu ! Et cette fois-ci, il n'était pas seul !
Yamina roulait sur la route. L'esprit préoccupé. Il faisait déjà nuit, l'air frais qui entrait par la fenêtre poussa la jeune femme à monter la vitre et relever le col de sa veste.
Lorsqu'elle arrive chez elle, elle constate qu'aucune lumière ne filtrait par les fenêtres du premier étage. Un peu inquiète, elle actionne la manette automatique pour ouvrir la porte du garage et gare son véhicule, avant de monter rapidement les marches menant à son appartement.
-Slimane, Slimane, où es-tu donc ?
Elle ouvre d'une main tremblante la porte d'entrée, puis celle du salon, avant de se diriger vers sa chambre. Un peu hésitante, elle tourne la poignée et pénètre dans la pièce plongée dans l'obscurité. Elle cherche fébrilement le bouton de l'interrupteur et allume la lumière. Slimane dormait. C'était la première impression qui se dégageait de son visage paisible. Puis, elle remarque les traces de sang coagulé aux commissures de ses lèvres et s'approche de lui.
Elle met la main sur son front, puis soulève une de ses mains. Son mari gémit. Effarée, elle recule d'un pas, avant de demander :
-Slimane, tu es souffrant ?
Comme il ne répondait pas, elle s'approcha de lui et redemande :
-Slimane, tu as mal ?
Avec beaucoup de peine, il porte la main à sa poitrine. Yamina comprend qu'il avait fait une autre crise dans l'après-midi et s'en voulut de l'avoir laissé seul depuis le début de la matinée.
-Slimane, pourquoi ne m'as-tu pas appelée ?
Il tente de prononcer quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il était trop faible pour parler. Sans plus attendre, elle se rue sur le téléphone et appelle Dr Ramdane. Ce dernier arriva aussi vite qu'il le put. Il avait compris à la voix tremblante de Yamina que Slimane était au plus mal. Il fait sortir tout d'abord la jeune femme de la chambre, puis se met à prodiguer quelques soins au malade, avant de demander une ambulance. Yamina, en larmes, voulait accompagner son mari à l'hôpital, mais le médecin l'en dissuade. Elle était déjà bien stressée, et ses nerfs risquaient de craquer à tout moment. Un peu déçue, elle se met à l'évidence. Des heures d'attente inutile dans les couloirs froids de l'hôpital ne feront que la stresser davantage.
Elle attendra donc tranquillement chez elle le coup de fil du médecin, qui saura sûrement la rassurer sur l'état de son mari.
Mais l'attente dura longtemps. Le soleil entamait son ascension pour illuminer un nouveau jour, lorsque le téléphone sonna enfin. La jeune femme qui venait de s'assoupir se réveilla en sursaut et s'empressa de décrocher. Dr Ramdane avait une voix nouée lorsqu'il lui annonça que son mari n'en avait plus que pour quelques jours. Rien n'avait pu arrêter la propagation du mal dans son corps, et ses médecins avaient déployé d'énormes efforts pour atténuer ses souffrances.
La mort serait une délivrance pour lui !
(À suivre) Y. H.


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