"En matière de développement des collectivités locales, dont les sources de financement proviennent essentiellement de la fiscalité, la loi de finances 2019 lui consacre plusieurs projets structurants. Et là, en 2018, la fiscalité ordinaire a connu une importante croissance, dont une partie du recouvrement de ces impôts et taxes a été affectée aux collectivités locales, notamment la wilaya, la commune et le Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales pour assurer certains projets, dont l'objectif vise la création des postes d'emploi, la valeur ajoutée et la croissance de ces collectivités locales. La loi de finances 2019 a également prévu des mesures qui sont très utiles pour les communes. À titre d'exemple, les communes qui ont un excédent de ressources peuvent aider, par des dons et des subventions d'autres municipalités qui en ont besoin et ce par le biais de la caisse de garantie", a déclaré hier Benali Brahim, directeur de la communication au ministère des Finances. Selon M. Benali, qui s'est exprimé lors d'une journée d'étude et d'information sur les dispositions contenues dans la loi de finances de l'année 2019, organisée par la chambre de commerce et d'industrie Mekerra de Sidi Bel-Abbès, le but est de rencontrer les opérateurs économiques et les élus de cette wilaya pour leur présenter et expliquer les dispositions de la loi de finances 2019 ainsi que ses objectifs, mais aussi pour tenir compte de leurs préoccupations et répondre à toutes leurs doléances. Au programme de cette rencontre à laquelle ont pris part les opérateurs économiques, les élus de cette wilaya, les directeurs de wilaya des finances, des domaines, des impôts, des douanes et des enseignants universitaires, cinq axes en relation avec les principales dispositions fiscales qui ont été prises dans cette loi de finances ont été présentés par le représentant du ministère des Finances. Il s'agit des mesures de simplification et d'harmonisation du système fiscal, de l'élargissement de l'assiette fiscale et de l'amélioration des recettes de l'Etat, de lutte contre le phénomène de fraude et d'évasion fiscale, les mesures en faveur des entreprises et de l'investissement et celles de solidarité intercommunale. À ce propos, le directeur de la communication au ministère des Finances a indiqué que cette loi, qui est entrée en vigueur le premier du mois en cours, a pour objectifs principaux de rationaliser les dépenses, notamment les dépenses de fonctionnement, mais aussi à promouvoir la production nationale et l'encouragement de l'investissement. "Elle vise également à préserver et maintenir le pouvoir d'achat des couches sociales démunies, et à titre d'exemple, cette loi de finances a consacré 1 763 milliards DA pour les transferts sociaux, dont 445 milliards DA pour le soutien aux familles, environ 335 milliards DA pour la santé et plus de 300 milliards pour l'habitat ainsi qu'un montant non négligeable affecté au profit des retraités", a-t-il expliqué.