Cet espace, très apprécié par les enfants, abrite un véritable zoo où l'on peut trouver des autruches, d'énormes volatiles, des canards, des oies, mais aussi des chacals, des fennecs, des porcs-épics, des hyènes et nombre d'autres animaux sauvages, difficiles à observer dans la nature. Le lac de Sidi Abed est une zone humide fréquentée par les oiseaux migrateurs. C'est un lieu de passage et de nidification de nombreuses espèces. On y trouve des hérons cendrés, des bécasses, des bécassines, des canards à col vert, des oies et des cigognes qui côtoient des centaines d'autres espèces dont les flamants roses. Il y a deux ans, la commune de Merdjat Sidi Abed a décidé de dynamiser l'espace de détente et de loisirs construit aux abords du lac. Plusieurs investisseurs de la région ont été autorisés à exploiter des terrains pour y installer des attractions, des cafés et restaurants… et une petite ménagerie gérée par un pépiniériste originaire d'Oued R'hiou. Cet espace, très apprécié par les enfants, abrite un véritable zoo où l'on peut trouver des autruches, énormes volatiles qui impressionnent les grands et les petits, des canards, des oies, mais aussi des chacals, des fennecs, des porcs-épics, des hyènes et nombre d'autres animaux sauvages, difficiles à observer dans la nature. Il existe même une collection de coqs et poules originaires de différentes parties du monde. Ailleurs, on peut trouver des petits trains, des manèges, des balançoires, une piscine avec des pédalos… Des travaux sont en cours pour le bitumage des pistes et d'un immense parking pouvant contenir des dizaines de véhicules. L'engouement pour les lieux se manifeste surtout en fin de journée et durant les week-ends où l'on voit arriver des centaines de familles de Boukadir, Oued R'hiou, Relizane, Oued Sly, Chlef et Ouled Ben Abdelkader. De bouche à oreille, le lieu s'est fait connaître comme un havre de paix pour les familles en quête de fraicheur et de loisirs sains pour leurs enfants. En engageant de simples travaux de débroussaillement et d'aménagement de voies d'accès, la mairie a permis la création de plusieurs activités commerciales et des dizaines d'emplois permanents. Mais la nature en a voulu autrement. La sécheresse implacable qui a sévi tout au long de l'été a desséché le lac, véritable produit d'appel pour les touristes locaux en mal de dépaysement. Y a-t-il une solution pour la Merdja ? L'avenir nous le dira. E. Yacine