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Le PAD appelle à un rassemblement le 10 octobre prochain
Pour protester contre les atteintes aux libertés
Publié dans Liberté le 23 - 09 - 2020

Avec cette action, le PAD compte réclamer l'arrêt de "la politique de répression tous azimuts qui frappe la jeunesse, les travailleurs, les journalistes...".
L'heure est à l'action pour les forces du Pacte de l'alternative démocratique (PAD) qui ont décidé d'investir le terrain pour protester contre les atteintes aux libertés démocratiques.
"Face aux incessantes atteintes aux libertés démocratiques et afin de contribuer au regroupement le plus large des forces attachées aux revendications de liberté et de souveraineté exprimées par la révolution du 22 Février 2019, les forces du PAD décident d'appeler à l'organisation d'une journée de mobilisation unitaire pour la défense des libertés démocratiques le 10 octobre 2020 à Alger", a affirmé ce regroupement de partis démocrates dans un communiqué sanctionnant leur réunion tenue samedi 19 septembre.
Avec cette action, le PAD compte réclamer l'arrêt de "la politique de répression tous azimuts qui frappe la jeunesse, les travailleurs, les journalistes...", ainsi que "le respect effectif des libertés démocratiques dont les libertés syndicales bafouées tous les jours avec le silence complice des autorités". Et à ce conglomérat politique d'accuser les autorités d'avoir mis à profit la pandémie de Covid-19 pour "adopter des lois liberticides et suspendre les libertés démocratiques".
"Le nouveau code pénal, adopté en plein confinement, a ouvert la voie à une cascade de procès politiques où sont prononcées de lourdes condamnations contre des journalistes, militants et activistes de la révolution du 22 février 2019", a-t-il expliqué.
"Jamais le pays n'a connu une attaque en règle contre les libertés démocratiques, arrachées de haute lutte intergénérationnelle au lendemain de la révolte populaire d'Octobre 1988", s'est encore écrié le PAD, qui a vu dans les décisions "contradictoires" et "sélectives" prises par le gouvernement "une volonté de maintenir le pays en stand-by dans le but de faire passer l'agenda politique du pouvoir".
"La criminalisation de l'action politique, la prohibition de toute opinion contraire à celle des tenants du pouvoir, le délit de presse, les interdictions qui frappent les activités de tous les partis d'opposition, la fermeture de toutes les tribunes médiatiques aux voix contraires à celles du pouvoir en place... confirment, si besoin est, la volonté du pouvoir de préserver le système antidémocratique par les moyens policiers et sécuritaires propres aux pouvoirs/régimes totalitaires", a-t-il soutenu.
Evoquant le dossier du référendum sur la révision constitutionnelle, le PAD a réaffirmé son "rejet de cette démarche" qui, selon lui, vise essentiellement "le sauvetage d'un système rejeté par les Algériennes et les Algériens qui n'ont cessé de réclamer son départ par millions plus d'une année durant".
Tout en refusant de s'exprimer sur le contenu de ce projet, le PAD ne s'est toutefois pas privé de formuler quelques critiques, estimant que "la nature antidémocratique du régime est non seulement préservée, mais elle a aussi aggravé le pouvoir personnel comme jamais auparavant".
"Au mépris du principe démocratique de séparation et de l'équilibre des pouvoirs, la révision constitutionnelle octroie et concentre tous les pouvoirs entre les mains d'un seul homme, le président de la République", a-t-il dénoncé, non sans s'interroger sur "la signification du changement radical de la doctrine de défense nationale, introduite par la constitutionnalisation de la participation de l'Armée nationale populaire aux guerres à l'extérieur des frontières du pays".
Pour le PAD, "la Constitution ne peut être légitime que si elle est l'émanation du peuple qui débat et choisit librement de son contenu et de la forme des institutions qu'il souhaite mettre en place pour satisfaire toutes ses aspirations dans le domaine politique, économique, social, culturel...".
Concernant la rentrée sociale, les forces du PAD se sont montrées un brin alarmistes en reprochant au gouvernement de n'avoir "rien entrepris pour assurer aux Algériennes et aux Algériens les conditions nécessaires pour la rentrée sociale".
"La dégradation effroyable de la situation socioéconomique du pays, conséquemment aux décisions de confinement et d'arrêt de plusieurs activités, a débouché sur une situation qui risque de provoquer un effondrement de l'économie avec des conséquences incommensurables", a-t-il prévenu.
Concernant les rentrées scolaire et universitaire, les forces du PAD n'ont pas caché leur pessimisme, estimant que la nouvelle année 2020-2021 risque d'être "compromise" à cause "des incertitudes qui planent sur la date de reprise des cours, mais aussi de la confusion qui règne, de l'absence de vision claire permettant de surmonter les problèmes (...)".

Arab C.


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