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L'Algérie face aux défis de l'heure

A l'instar des pays émergents, l'Algérie est affectée par des problèmes et des contraintes. Dans les faits, la situation semble s'aggraver en sachant que notre économie n'arrive toujours pas à produire suffisamment et à parvenir à générer suffisamment de richesses, d'emplois et de technologies, ce qui explique aujourd'hui qu'il y a une série de difficultés socio-économiques qui se posent dans le sens de l'efficacité économique notamment, fortement coûteuses pour la collectivité nationale au regard de nombreux facteurs dont l'inflation, le chômage, la destruction du marché, la croissance de la dépense publique et les surcoûts enregistrés sur la réalisation des projets qui se situent en moyenne entre 20 et 40%, l'érosion du pouvoir d'achat, l'évolution du taux démographique et le fort taux d'urbanisation, qui constituent un sérieux problème de société.
L'objectif consiste de placer l'entreprise comme étant un modèle de société et de développement économique pour être viable économiquement et pour une meilleure insertion dans la division internationale du travail, qui est l'une des priorités du gouvernement pour mettre en place de nouveaux mécanismes d'expression d'économie politique en vue de réconforter l'Etat dans son rôle de force régionale au plan économique et de régulateur dans l'économie, gage de la viabilité et la pérennité de la politique économique et financière de l'Etat. Nous devons faire face à cette réalité qui revêt aujourd'hui, sans nul doute, un sens particulier à l'heure du bilan de 50 ans et après une période extrêmement importante et marquante de l'histoire de l'indépendance de notre pays sur cette question à l'heure de la mondialisation où la compétition internationale devient féroce. Deux questions sérieuses se posent. Jusqu'à quand devrions-nous compter toujours sur l'argent du pétrole pour maintenir l'expansion monétaire de notre politique économique actuelle ? Quelle serait notre économie sans subventions ? Sinon, il est bien évident que l'économie nationale n'a aucune perspective de développement durable de sorte à mieux répondre aux populations. Tous les Algériens se rappellent, en effet, de cette chute énorme des prix du pétrole qui a mené notre pays vers une grande crise socio-économique des années 1986-1990, provoquant la liquidation de près d'un millier d'entreprises, l'explosion du chômage à près de 30%, une inflation de près de 25% et enfin l'explosion sociale concernant la tragédie nationale du 5 octobre 1988. Dans ce cas, si nos entreprises persistent dans cette manière de diriger ou de gérer, il est bien évident qu'à ce titre se manifeste un besoin incontournable de l'heure, celui de rationaliser la gestion de nos ressources, d'utiliser nos atouts et de développer nos potentialités pour préserver notre or noir à long terme, de mieux dépenser nos réserves accumulées au niveau du Fonds de régulation des recettes et de changes dans les circuits économiques et financiers à forte valeur ajoutée et de l'offre, et de la nécessité, entre autres, de l'ouverture du capital des entreprises publiques (EPE), d'une participation financière des investisseurs locaux ou IDE, voire que les pouvoirs publics peuvent faire appel aux ressources financières des entreprises publiques lorsque l'on sait que l'Etat est actionnaire unique, dans les projets publics à caractère commercial entre autres les autoroutes, le métro, tramway, les chemins de fer, les usines... Ce qui permettra, en effet, de sortir de la problématique des plans de relance et de l'impasse lorsque l'on sait que le prix du baril de pétrole est de plus de 100 dollars pour équilibrer le budget de la nation et, enfin, de l'état de pays pétrolier à l'état brut à celui de pays industrialisé. Compte tenu de ce qui précède, on ne gouverne pas l'économie par décret et par coups de circulaires, l'économie se fait et se développe avec l'action, le propre de l'homme de la vision, la forte personnalité et le terrain. Aujourd'hui, un dirigeant économique ou financier de valeur est celui qui accomplit ses devoirs envers la société, exerce ses responsabilités en professionnalisme et possède les capacités d'anticiper, d'innover, de redresser et d'améliorer. Les entreprises algériennes doivent intégrer la dimension humaine dans leur stratégie, ce qui permettra réellement de voir accéder des compétences, facteur clé pour le changement et le développement. N'est-il pas aujourd'hui temps de se pencher sérieusement sur le choix des PDG et des membres du conseil d'administration qui, à notre humble avis, ne sont pas des professionnels de l'économie ou du management, mais des cadres désignés sans aucun critère objectif, voire porteurs d'actions le plus souvent sur la base de relations. C'est généralement là que l'idée de création d'une Bourse des cadres et des cerveaux s'impose afin de sélectionner pour notre développement national les meilleurs chercheurs, les meilleurs économistes, les meilleurs financiers, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs PDG, les meilleurs comptables, les meilleurs auditeurs... afin de mettre de l'ordre dans le gouvernement des entreprises algériennes. En effet, tous les pays ayant atteint aujourd'hui un haut niveau de développement économique et social ont reconnu la nécessité et l'intérêt grandissant d'une économie de marché qui œuvre au développement des entreprises. Et c'est là le problème qui se pose entre une exigence et un choix politique. On est donc face à un thème clé de société qui, bien évidemment, mérite d'être aujourd'hui souligné tant que nous sommes dépendant de la rente qui risque d'influer encore sur les mentalités c'est-à-dire que nous misons toujours sur le prix du pétrole qui nous garantissait le fonctionnement du pays et l'on s'achemine ainsi à oublier que notre développement économique et notre progrès social résident dans les valeurs du travail, de production et du savoir. Sans conteste il y a effectivement d'importantes améliorations dans les investissements collectifs et les infrastructures faits par l'Etat, des efforts salutaires dont pas moins de 500 milliards de dollars, soit environ trois fois le PIB et, en moyenne, 50 milliards de dollars, soit 70% environ de nos recettes annuelles, sont consacrés à la réalisation de nos plans de relance entre 2000 et 2014, comme étant un engagement de patriotisme économique, mais sans pour autant parvenir à permettre leur intégration réelle dans le développement de l'économie des entreprises où il reste beaucoup d'efforts pour créer de vrais agents économiques pour être les garants de notre développement économique futur, «la clé de la politique budgétaire de l'après- pétrole» sachant que la structure actuelle de l'économie algérienne reste fortement dominée par les personnes physiques qui représentent 95% (commerces et services). (A suivre)

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