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Projet européen Tempus 1 : un portail maghrébin des archives ouvertes
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 09 - 2013

La bibliothèque centrale de l'université M'Hamed Bougara de Boumerdès a abrité une réunion de coordination sur les archives ouvertes, sous l'expertise de Mme Chantal Marie de l'Union européenne.
Cette réunion entre dans le cadre du projet Tempus «d'optimisation de l'accès à l'information scientifique et technique dans les universités du Maghreb» sous forme de partenariat entre des universités maghrébines et universités européennes (Université libre de Bruxelles, Université d'Aix-en-Provence, Technique de Cluj-Napoca de Roumanie, Electronic Information for Libraries et l'Université Transilvana de Brasov). Le projet «archives ouvertes», qui a débuté il y a trois ans, consiste «à réaliser une étude préalable sur l'état d'accès à l'IST, à établir un bilan détaillé des conditions d'accès pour les enseignants chercheurs et les étudiants des universités maghrébines partenaires, à mener une analyse à l'échelle nationale donnant une vue globale en matière d'accès à l'IST, à renforcer les portails documentaires des bibliothèques universitaires, à constituer des consortials documentaires afin d'appuyer la négociation collective de l'accès en ligne aux principaux sources d'information et, enfin, définir et mettre en place une politique institutionnelle d'archives ouvertes». Le projet est en phase finale après être passé par plusieurs lots : étude de l'état d'accès à l'IST( moyens des bibliothèques), portails documentaires (rendre visibles les ressources documentaires), consortia documentaires (renforcer les capacités des ressources électroniques), politique institutionnelle d'archives ouvertes (promouvoir cette politique d'archives ouvertes comme stratégie de collecte innovante auprès des universitaires), diffusion et contrôle de qualité et suivi du projet. Selon Mme Chantal Marie, experte européenne, «il s'agit de faire un état des lieux sur l'avancement du projet. Les événements de Tunisie nous ont imposé de demander une prolongation de six mois à la communauté européenne qui chapeaute ce projet Tempus. Donc, nous avons obtenu six mois de plus pour sa concrétisation(jusqu'à juin prochain, ndlr). Pour les trois pays maghrébins, il est question également d'examiner les raisons des blocages et de proposer des solutions avant de les soumettre à la commission européenne de pilotage du projet». Dans une première estimation, Mme Chantal Marie constate que «les politiques ne constituent pas des sources d'obstacles. C'est plutôt le problème des moyens et la question de la pérennité du projet après sa finalisation qui se posent». Elle estime que «l'aspect culturel» a une part de responsabilité et qu'il incombe «aux décideurs de continuer à donner les moyens». Pour Chebbi Habib, représentant du coordinateur national tunisien et conservateur secrétaire général à la faculté de médecine de Sfax qui est concernée par le projet avec les universités de Monastir et de Gafsa, «les Maghrébins possèdent énormément de potentialités et de compétences mais pèchent par manque de complémentarité dans une zone géographique, socio-économique et culturelle commune. D'où un risque de dédoublage des travaux de recherche. En outre, il faut assurer la valorisation des travaux universitaires par leur publication dans ce domaine d'archives qui passe d'abord par une sensibilisation des documentalistes et des informaticiens. En un mot, une révolution des archives est à mener pour convaincre de la nécessité du dépôt des œuvres scientifiques, à commencer par les mémoires de fin de cycles.» M. Chebbi a révélé qu'en Tunisie, l'installation du matériel informatique est en cours. Quant à Hana Ghoul, coordinatrice du projet pour le Maroc pour les universités de Casablanca, Marrakech et l'Ecole des sciences de l'information de Rabat où elle est enseignante, elle remonte à 2009 le début de l'application du projet Tempus. La plateforme a déjà enregistré le dépôt de 335 articles universitaires. Selon elle, il y a augmentation de la visibilité, mais la sensibilisation des universitaires au projet doit se poursuivre tant les mentalités constituent encore un frein. Cette sensibilisation doit toucher également les responsables des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, car «il y a une méconnaissance du libre accès». Hana Ghoulestime que «c'est une chance de travailler ensemble». Pour la partie algérienne, Mme Ziari, représentée par la directrice de la bibliothèque centrale de l'Université M'hamed-Bougara et coordinatrice nationale pour les universités Hadj-Lakhdar de Batna et Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen, elle comptabilise déjà «36 mois d'activités avec la réalisation de tous les lots et des objectifs atteints pour la plupart». Ce que corrobore le responsable de la bibliothèque du CERIST, chargé de la partie informatique et logistique du projet en Algérie, pour qui «chaque chercheur possède un compte pour accéder au portail et publier ses travaux. La mise en place du portail www/ sndl.cerist.dz exige la modernisation des bibliothèques et la capitalisation du site. Selon lui, «il y a une forte participation d'universitaires algériens au niveau de la plateforme». Aux scientifiques qui se plaignaient des difficultés de publication de leurs travaux et d'accès à la documentation scientifique des universités du pourtour méditerranéen, ce projet constitue une réponse idéale pour les échanges et la valorisation des travaux universitaires qui seront d'ailleurs soumis à des appréciations en concurrence avec d'autres. Un gage, donc, de la qualité de la recherche et de l'enseignement. Mais pas seulement quand on mesure les retombées de travaux universitaires sur des secteurs clés comme l'économie et la société dans ses différents secteurs. La visibilité pourra dépasser le cadre universitaire et atteindre des opérateurs économiques à la recherche d'innovations.

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