L'Association nationale de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement (Apcoe) a organisé, en collaboration avec la Direction du commerce et la chambre du commerce de la wilaya d'Aïn Témouchent, la conférence régionale ouest du 8 au 9 juillet en sa 5e édition au niveau de l'établissement Dr Benzerdjeb d'Aïn Témouchent. En cette première journée, y ont assisté les représentants de l'APCOE à l'échelle des 14 wilayas de l'Oouest et du Sud- Ouest, les directeurs du commerce, le directeur régional du commerce, les présidents des assemblées communales, les chefs de daïra et la société civile et en présence des autorités de la wilaya à leur tête le wali Mme Lebiba Ouinez . Cette conférence a été rehaussée par la présence honorable du président national de l'APOCE, Zebdi Mustapha. Lors d'un entretien avec la presse, le président national a indiqué que «l'APCOE est un partenaire non négligeable dans le développement et l'accompagnement des lois relatives au commerce et la protection du consommateur. Nous organisons des rencontres régionales pour débattre les sujets d'actualité. Cette conférence entre dans le cadre de la communication avec les pouvoirs publics pour une meilleure coordination. Pour s'approcher du consommateur, nous avons ouvert une page au réseau social et une ligne téléphonique.» Au sujet de la viande importée par «El Bouchy», il a déclaré : «De notre côté, nous demandons le respect de la qualité et la date de préemption le long du circuit commercial.» Prenant la parole, le directeur régional Tayeb Fayçal dira : «Notre direction régionale à Oran coiffe 5 wilayas. Il existe 2 laboratoires régionaux opérationnels à Tlemcen et Oran. Les trois autres sont en projet dans les villes de Mostaganem, Aïn Témouchent et Sidi Bel-Abbès. Celui d'Aïn Témouchent est fin prêt et attend son équipement.» Selon le président du bureau de l'APCOE de la wilaya d'Aïn Témouchent, le slogan de cette manifestation est de propulser le rôle du mouvement associatif pour la promotion du consommateur local. Cependant, les marchés informels pullulent à travers les artères des villes algériennes. D'un côté, les commerçants légaux se plaignent de la concurrence déloyale qui leur est imposée de facto au su et vu des pouvoirs publics. Et de l'autre côté, les consommateurs sont exposés au risque de consommer des produits qui échappent au contrôle des différents services de commerce étant donné qu'ils ne possèdent pas des registres du commerce.