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La wilaya doit redorer son blason terni
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 08 - 2018

Madani Fouatih Abderahmane, installé depuis tout juste deux années, d'octobre 2016 à octobre 2018 qui arrivera dans tout juste trois mois, est en train de realiser un très grand travail afin de redorer le blason terni de Boumerdès.
Cette région au chiffre numéro 35 a toujours été une localité cosmopolite et le wali l'a toujours expliqué lors des conseils de wilaya ou à chaque fois il tente de persuader son exécutif de sa bonne foi et de sa volonté de rendre à la région de Boumerdès son lustre d'antan et quand on dit Boumerdès cela veut dire les trente-deux communes qui constituent l'héritage du saint boumerdassien. Le premier responsable de la wilaya affirme et persiste qu'on ne peut applaudir avec une seule main, il est quasiment impossible de le faire, il faut conclure que cet ensemble qu'on peut avancer et penser à un développement qui reflète les attentes de la population, nous avons des programmes en voie de réalisation et d'autres pour l'exercice prochain. On doit s'inscrire dans une démarche positive pour que Boumerdès reprenne sa place.
Il faut se rendre à l'évidence que les trente- deux communes de la wilaya de Boumerdès sont toutes à la peine : les atteintes à l'environnement sont tellement légion que l'on finit pas s'y habituer, tous les coins et recoins de la wilaya sont infestés par des détritus, gravats et autres objets attentant au milieu naturel, la problématique de la pollution est aggravée par la multiplication de gravats, détritus et déchets des entreprises de chantier de construction, ainsi que des emballages de bouteilles usitées, gobelets et sachets en plastique non recyclables, jonchant les rues et accès.
Il n'y a pas une ville ou un village où les ruelles ne sont pas agressées par des canettes de bière et des bouteilles jetées parterre, l'altération du paysage environnemental de nombreuses régions de la wilaya de Boumerdès s'ajoute à la prolifération de centaines de tas d'ordures et de gravats illégalement déposés aux abords des voies d'accès aux différentes localités, par des personnes peu scrupuleuses, donnant un triste spectacle à une population désabusée. En dépit de la présence de bacs à ordures dans certains quartiers, les habitants se débarrassent toujours de leurs ordures de manière anarchique. Que faut-il faire pour donner à nos villes, à nos villages, à nos dechrates, à nos douars et agglomérations, un meilleur aspect ? Les services de la voierie peinent à rendre aux cités leur propreté.
Ils ont beau balayer, ramasser déchets et détritus de toutes sortes, les déchets réapparaissent aussitôt les opérations de nettoyage bouclées. Aussi la question qui se pose : que faut-il faire pour y remédier à cette problématique qui perdure dans le temps. Chaque commune dans la wilaya de Boumerdès possède son histoire à l'image de Dellys avec sa grande Casbah andalousienne et son port de pêche, une ville millénaire qui a connu l'invasion turque, l'invasion espagnole, l'invasion romaine et dont les vestiges demeurent intactes, un port de pêche située à l'extrême est de Boumerdès et qui connaît depuis plusieurs années un véritable problème d'ensablement au même titre que celui de Cap-Djinet, les pêcheurs trouvent d'énormes difficultés pour y accoster en raison de son exiguïté, le port ne peut contenir plus de 200 embarcations alors que le nombre de pêcheurs s'accroit d'année en année.
Les conditions de pêche sont devenues pénibles en plus des autres problèmes liés notamment à la pollution. Par ailleurs, il est à signaler que l'ensablement touche également le port de Cap-Djinet, ce qui risque d'entraver l'activité aquacole et économique dans une région qui doit diversifier (sa richesse pour son développement). Et dire que Cap-Djinet est réputée pour ses belles plages d'Algérie. Bordj-Ménaiel qui depuis longtemps a été un relais routier pour les nombreuses cavaleries qui y passaient pour rejoindre la région de Grande Kabylie, le fort turc bleuté en est le témoignage récent de l'histoire de cette magnifique et charmante localité plus connu par la ville des Coquelicots.
Cette ville a beaucoup donné durant la guerre de Libération nationale en offrant ses meilleurs enfants, elle a versé un lourd tribu et les camps de tortures de l'abominable ferme de Cortesse, de Germain, de Jack sont là pour y témoigner. Chaque ville possède historiquement ses héros de la libération et personne ne pourra dire le contraire. C'est aux élus et aux maires, ceux que l'on surnomme les Rais El Baladia de ramener le changement tant espéré par les citoyens. Les villes doivent faire leurs toilettes par des campagnes de nettoiement des rues, des ruelles, des plages, des quartiers, des jardins publics, des plages, il ne faudrait pas attendre à chaque fois l'approche de la saison estivale qui s'ouvre chaque année le 1er juin durant laquelle les vacanciers et amoureux des plages vont commencer à affluer par milliers pour effectuer cette tâche, les responsables chargés de l'hygiène dans la wilaya de Boumerdès organisent en collaboration avec la Direction des travaux publics, des associations environnementales pour la préservation de la nature, une campagne de nettoiement des quartiers des villes boumerdassiennes, alors la question qui se pose est : que font les citoyens volontaires pour mettre la main pour sauvegarder la propreté. Sommes-nous un peuple sale ?
Et dire que nous sommes des musulmans et l'Islam nous apprend à respecter autrui, à être propre au sein de son corps, de son âme et à l'extérieur. Le wali de la wilaya de Boumerdès doit instaurer un prix de propreté par des concours de «meilleur ville propre», «Meilleur village propre», «Meilleur Baladia», «Meilleur quartier», «Meilleur administration à l'écoute des citoyens». Aujourd'hui le premier responsable de la wilaya de Boumerdès se trouve à La Mecque pour un pèlerinage, le cinquième des cinq arkanes El Islam, souhaitons lui Hadja Makboula.


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