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La capitale se transforme en grande ferme
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 08 - 2019

Depuis déjà plus de quatre semaines, soit dès le début du mois de juillet écoulé, les points de vente de moutons ont commencé à envahir de plus en plus les cités et les quartiers. Il ne s'agit pas d'une simple occasion, c'est les préparatifs pour l'Aïd El-Adha, une fête religieuse célébrée par les musulmans un peu partout dans le monde. Cette année, elle est prévue pour le 11 août prochain.
Dans plusieurs points de vente agréés et permanents, les moutons sont exposés, depuis près de 20 jours. Cette exposition est considérée chez les petits enfants comme un festival. Ils accompagnent leurs parents chaque fin de journée dans les lieux de vente, créant une ambiance spéciale et un climat de joie. Pour les parents, c'est une question de choix, de quête d'un mouton en fonction de ses bourses et nombre de ses familles. «Les prix de cheptel sont excessivement chers cette année, oscillant entre 45.000 DA jusqu'à 10.0000 DA», c'est ce que nous ont dit les citoyens d'une voix désespérée et hésitante, lors de notre sortie sur le terrain et la visite de quelques points de vente. Selon eux, les familles d'un faible revenu et même pour ceux au salaire moyen ne peuvent pas acheter un mouton pour fêter l'Aïd cette année. Un exemple de Nesrine mère de trois enfants : elle travaille dans un atelier avec un salaire de 25.000 DA. Son mari est en chômage depuis des mois. Pour fêter l'occasion de l'Aïd El Adha et pour faire plaisir à sa famille, Nesrine a opté pour l'achat par facilité après qu'elle ait raconté à l'éleveur sa situation financière difficile, voire pénible. Pour le père de la petite Yasmine, la situation est moins inquiétante, pour pouvoir acheter un mouton. Le père de Yasmine est entré en négociations avec le vendeur, ayant duré près d'une heure pour avoir baissé le prix à 60.000 DA, contre 68.000 DA. «C'est une vrai bataille», conclu-il. En revanche, pour ceux de la catégorie aisée de la société, rien n'est compté qu'un mouton gros et bien garni. «Ce sont tous des revendeurs», note un autre citoyen à propos de la cause de la cherté de cheptel, en expliquant que chaque vendeur prend comme bénéfice près de 6.000 DA pour un mouton. Dans le cas de la capitale, a-t-il ajouté ça peut arriver jusqu'au troisième vendeur. Il est question aussi de contrôle, ajoute-il, cette année en comparaison avec l'année passée il n'y a pas de contrôle, l'Etat ne contrôle ni les lieux de vente ni le transport de cheptels à travers les wilayas. A cet effet, nous nous rapprochons de quelques éleveurs pour voir exactement la cause derrière la hausse des prix spécialement pour cette année. Karim, un vendeur de cheptels depuis 20 ans, explique l'exception de cette année notamment par la mort de centaines de moutons par une fièvre foudroyante dans la région des Hauts-Plateaux. D'autres ont expliqué la cause par la cherté des aliments et le coût du transport du bétail. Pour ce qui est de l'état des lieux de vente de cheptels, nous avons constaté, lors de notre virée à des lieux pareils, le côté de Bouzaréah et Bab El-Oued, qu'il y a des endroits où les vendeurs respectent les instructions étatiques notamment la propreté de l'endroit, la disponibilité de l'eau pour hydrater les moutons, plus que l'alimentation. A titre d'exemple à Bouzaréah, les vendeurs exposent leurs cheptels en plein air, l'endroit est entouré par une clôture et le terrain est tout propre. En revanche, si nous passons dans quelques endroits du côté d'El Biar et Bab El Oued, nous allons constater la saleté de quelques endroits, les moutons sont assemblés dans des lieux étroits et sans clôture. En somme, à l'approche de lAïd El Adha, la ville d'Alger, comme à son habitude, se transforme en une grande ferme. Les odeurs nauséabondes envahissent tous les quartiers de la capitale, sans exception.

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