L'arbitrage, un sujet qui continue de susciter beaucoup de commentaires et peu d'analyses objectives à la fois dans le monde sportif, et notamment dans le football, sport passionnant par excellence. Cet homme au métier très compliqué, souvent sous pression et par ricochet sur ses dirigeants subissent le même effet un phénomène qui sévit non seulement en Algérie mais qui se manifeste également en Afrique, en Europe et dans d'autres continents. Le problème demeure posé dans toutes ses dimensions. Selon les spécialistes et les nombreux observateurs avertis, la qualité de l'arbitrage n'est souvent pas de meilleure facture, faussent généralement des résultats et soulèvent des contestations souvent violentes tant sur le terrain que sur la main courante. Faut-il seulement que joueurs et dirigeants respectent les règles et les lois du football. Un excellent match passe aussi et obligatoirement par l'excellent comportement des joueurs et dirigeants sur le terrain. Pour un arbitrage à la hauteur de la qualité et de l'équité Ce qui peut être pardonné en compétition, ne peut être mathématiquement admis lors des duels au sommet, tout comme ceux du bas du classement. L'instance nationale de football milite en faveur d'une formation accélérée des arbitres, parce que le football demande une plus grande équité, une meilleure justice, donc un arbitrage de qualité. Ainsi, l'arbitre d'élite doit être à la hauteur de l'événement pour éviter toute faille qui risquerait de porter préjudice au bon déroulement de la compétition. Autorité, personnalité et connaissance parfaite des lois lesquelles doivent s'harmoniser chez ce personnage incontournable sur le terrain. La formation : la solution À ce titre, une meilleure formation est manifestement indispensable de nos jours, pour que l'arbitre s'élève au juste milieu du sport moderne, à savoir, de par son niveau et ses exigences. Les critères de sélection des arbitres devraient être rigoureux. Mais là se pose un autre problème beaucoup plus profond en réalité pour qu'il y ait choix, pour qu'il y ait tri, pour qu'il y ait sélection, il faut qu'il y ait des aspirants. Les dernières rencontres ont suscité des réactions de la part des dirigeants de nombreux clubs, à l'image du MCA «après sa défaite à Béjaïa dénonce l'arbitrage». «JS Kabylie, l'USMA exige une enquête» Le MC El Bayadh dénonce : «la VAR n'a pas fonctionné face au CRB». «Un consultant algérien veut faire sanctionner un arbitre algérien par la FIFA»… En résumé Très souvent, les anciens footballeurs ne sont pas attirés pour une carrière d'arbitres alors que, par leur expérience d'antan, peuvent beaucoup apporter à l'arbitrage. D'après un sondage mené auprès de certains anciens joueurs, une très grande majorité refuse de prendre vocation d'arbitre au même titre que celle d'entraîneur, d'éducateur ou de dirigeant. «Ce n'est qu'en multipliant les effectifs en matière d'arbitrage qu'on dégage une élite capable de diriger le sport de compétition, notamment celui de haut niveau, et maîtriser convenablement la situation du sportif qui prend, encore une fois, de plus en plus d'ampleur et qui exige une attention particulière, une vigilance à toute épreuve et une compétence reconnue dans tous les domaines», déclarait un professionnel lors d'une émission.