Selon des sources sures, les services de sécurité ont réussi, le 25 mai dernier, à obtenir la reddition de l'actuel officier exégète de la zone centre et membre du conseil des notables au sein de la chefferie du GSPC/AQMI. Il s'agit du terroriste Touati Athmane, alias Abou El-Abbès, originaire de Bordj Menaïel (Boumerdès), qui a rallié les groupes armés en 1993. Cette reddition a été rendue possible grâce au concours de son épouse qui a réussi à le convaincre d'abandonner la horde criminelle et rentrer auprès des siens. Au cours de la même journée, les services de sécurité ont enregistré la reddition du terroriste Grig-Ahsine Abdelhalim, dit Abdelkader, natif d'Alger, membre de la sarïa d'Aïn El-Hammam du GSPC/zone centre. Il a rejoint les maquis terroristes en 1994 après s'être évadé de la prison de Tazoult, à Batna. Ainsi, en l'espace de deux mois, c'est un troisième pion, vecteur essentiel de l'échiquier de Droukdel qui lui fausse compagnie. En effet, Mansouri Ahmed dit Abdeldjebbar, ex- «émir» de la phalange «El-Farouk» s'est rendu en date du 16 avril 2010 avec armes et bagages et a communiqué de précieux renseignements sur ses ex-complices. Après lui, soit le 18 avril 2010, l'ex-chef de la commission médicale du GSPC/zone centre, le nommé Mokadem Lounis, alias Abou Naâmane, au maquis depuis 1996, s'est rendu aux services de sécurité et a, comme son acolyte, spontanément communiqué de précieux renseignements sur sa phalange d'appartenance. La défection de ces quatre vétérans des groupes armés, considérés comme des tenants de la ligne radicale du GSPC/AQMI, ne peut que refléter l'état de déconfiture et de débandade que vivent les hordes criminelles, situation plutôt proche du sauve-qui-peut.