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SIDI BEL-ABBES: L'investissement dans le cadre du CALPIREF à la traîne
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 07 - 2014

Bien des études, bien des projets dans le cadre de l'investissement industriel peinent à voir le jour pour une raison majeure qui manifestement constitue la pierre angulaire de tout investissement, à savoir le foncier industriel. Aucun investissement ne peut voir le jour si on ne lui prévoit pas un terrain viabilisé. Et c'est toujours l'Etat qui devra en donner un en concession, un crédit bancaire et un accompagnement de management pour garantir la fiabilité de l'investissement et réduire les risques de la faillite.
L'année 2011 a été à Belabbès, comme dans tout le pays, l'année du CALPIREF. Pas moins de 169 dossiers ont été validés par une commission constituée pour étudier l'impact des projets sur le développement de la wilaya. Bizarrement, à la fin de la même année une décision est tombée tel un couperet pour prononcer l'annulation pure et simple de toutes les décisions de concessions de terrains à l'exception de 4 projets qui ont été retenus avec le changement de l'intitulé de «boulevard de l'excellence» à route de Telagh afin de déjouer «les instructions venues d'en haut» et qui auraient été fermes surtout pour les terrain affectés aux showrooms et aux centres commerciaux sur la rocade sud que l'on nommait pompeusement «boulevard de l'excellence». Avec ces annulations dont les motivations restent du domaine des documents frappés du «sceau du confidentiel», ce sont des dizaines de prétendants à l'investissement qui se sont retrouvés dos au mur avec en main des décisions d'attribution qui ne vaudront que leur valeur de papier. Est-ce qu'il s'agit d'un autre contentieux que la justice aura à trancher du fait que les postulants au foncier industriel ont déjà effectué des versements et engagé des frais d'études et de terrassement. Pour le moment aucun investisseur n'a été indemnisé ou du moins remboursé. A-t-on voulu par cette décision d'annulation mettre un terme à des spéculations qui ont animé la place publique au début de l'année 2011 lorsque l'on a assisté à une ruée vers le foncier industriel qui se distribuait comme des petits pains ? Des lots de terrain dont la surface se mesurait par des milliers de mètres carrés ont été distribués sous le prétexte de l'investissement le plus souvent pour des bouchées de pain. Une aubaine dont ont profité des opérateurs économiques nantis pour mener plusieurs projets à des endroits différents et dans certains cas avec des prête-noms. Si les terrains de la rocade sud ont été sauvés et leurs projets envoyés aux calendes grecs, ceux des zones d'activité industrielle ont été revus à la baisse et plusieurs milliers de mètres carrés ont été récupérés, rapporte une source d'information digne de foi. Le conflit entre les entreprises Berrebah et Abdelli est une affaire qui relève d'une bourde de l'administration locale et de complicité manifeste de régulariser des documents administratifs en un temps éclair afin de se retrouver face à un fait accompli qui rendrait toute décision d'annulation de la concession caduque. Cette décision de tout annuler «venue d'en haut» n'est certainement pas un frein pour l'investissement dans le cadre du CALPIREF mais une obstruction à un scandale qui allait venir se greffer à d'autres dossiers noirs du foncier industriel, immobilier et touristique. Il serait inutile de les citer, et ô combien ils sont nombreux, car on serait accusé à tort ou à raison de manipulation ou de servir un clan qui voudrait en détruire un autre. On ne mange pas de ce pain. Si les terrains morcelés sur «le boulevard d'excellence» ont été sauvés in extremis, d'autres ne l'ont pas été et demeurent exploités parfois à des fins non établis au préalable dans le cahier des charges. Le cas du terrain de 7 hectares situé sur la route de Telagh qui a longtemps servi pour la commune de Sidi Bel-Abbès de station d'enrobage à chaud et que les anciens communaux se plaisaient à nommer «caressage» en est un cas édifiant d'un scandale qui n'a rien à envier à celui du manège qui est toujours d'actualité depuis une dizaine d'années. Coïncidence terrible, le «manège» et le «caressage» sont d'une superficie presque identique et relèvent du patrimoine communal. Le manège a été attribué en concession très mitigée par un maire qui ne voulait à l'époque que le Sénat comme objectif et le «caressage» a été concédé par un wali aux ambitions jugés démesurées à qui on a fait avaler qu'une copie du marché de Rungis était possible sur le terrain du «caressage» n'en déplaise aux élus des collectivités locales qui ont à l'époque, bon gré mal gré, tenté de défendre le patrimoine communal. Au moment des faits, certains élus à la solde de l'administration et pour faire plaisir à un chef de l'exécutif qui était très probablement de bonne foi ont avancé que le terrain du «caressage» était du domaine de l'Etat et que sa mise en concession dans le cadre du CALPIREF était possible. La municipalité qui a toujours été la vache laitière a été privée sciemment de son droit de préemption en considérant que le terrain était un domaine de l'Etat et qu'il n'était pas patrimoine communal. Certaines sources d'information confirment que le terrain en question est bel et bien un patrimoine communal. Tous les prétextes sont évoqués pour rendre ce terrain «concédable» en dépit de son éloignement des zones d'activité et du «boulevard de l'excellence». Ceci étant, il y a deux ans le projet de Rungis n'a pas démarré et le terrain en question se transforme en une carrière de tuf, selon des indiscrétions. Le dossier du CALPIREF constitue actuellement un sujet tabou que l'on évite pour la sensibilité de bien des cas. Le wali de Belabbès se retrouve face à un gros morceau du fait qu'il s'agit, avant toute opération de relance de l'investissement, d'assainir les dossiers déjà impliqués dans ce processus.

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