Les activités de la troisième édition du Salon africain des Affaires ont débuté, samedi après-midi à Oran, avec la participation de 20 opérateurs économiques issus de sept pays africains. Dans son discours d'ouverture, la commissaire de cet événement économique, Nouna Mihoubi, a souligné que l'objectif de l'organisation du Salon est de créer une plateforme visant à promouvoir la coopération entre les pays africains. Elle a également rappelé, à cette occasion, les initiatives mises en œuvre par les autorités publiques en Algérie pour améliorer le climat des affaires, à l'image de la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement et la mise en place d'une plateforme numérique intégrée par l'Agence algérienne de promotion de l'investissement. Organisé sur trois jours par l'agence "Sada" (Echos), cet événement vise à renforcer la coopération à l'échelle continentale et à explorer les opportunités de partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues africaines. Il réunit des acteurs économiques des secteurs public et privé pour développer les échanges commerciaux et industriels en Afrique, selon les organisateurs. Le Salon constitue une occasion de rencontres entre opérateurs économiques africains dans un "contexte international sensible marqué par une forte concurrence pour l'accès au marché africain et à ses ressources naturelles", selon la même source. Cette troisième édition mettra un accent particulier sur l'industrie, qu'il s'agisse de petites, moyennes ou grandes entreprises. En plus de l'exposition, considérée comme une vitrine des capacités industrielles et de l'innovation, des rencontres B2B seront organisées, offrant aux participants l'opportunité d'un contact direct en vue de nouer des partenariats stratégiques. Ces rencontres contribueront à renforcer les échanges dans des secteurs variés tels que l'agroalimentaire, les énergies renouvelables, les mines et la logistique. Un riche programme de conférences et de tables rondes est également prévu, avec la participation d'experts de l'industrie africaine, pour aborder plusieurs thèmes comme la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), les défis logistiques du développement industriel et le rôle des PME dans la dynamisation de l'industrie africaine.
