Des moudjahidine et des personnalités nationales ont été distingués jeudi par le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la Mémoire commémorant les massacres du 8 mai 1945, et ce, en consécration de la culture de la reconnaissance envers les symboles de la lutte, du combat et du savoir. La cérémonie s'est tenue au Palais des Nations au Club des Pins (Alger), à l'occasion de la Journée nationale de la Mémoire, célébrée cette année sous le thème: "Journée de la mémoire... un jour mémorable pour une ère espérée", en présence de hauts responsables de l'Etat, de membres du gouvernement, de représentants de la famille révolutionnaire, de la société civile, de plusieurs amis de la Révolution algérienne et d'une délégation parlementaire française. Rebiga a précisé que cette distinction intervient "en application du projet novateur du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à préserver la Mémoire nationale, et traduit l'intérêt particulier que l'Etat accorde à la question de la mémoire", ajoutant que cette initiative "témoigne également de la fierté de la nation pour son glorieux passé et pour les sacrifices de son peuple vaillant". Parmi les personnalités honorées à cette occasion, figurent Omar Sakhri, Rabah Zirari dit "commandant Azeddine", le moudjahid Dahou Ould Kablia, le moudjahid et penseur, Mohamed Salah Seddik, les historiens Nacerddine Saïdouni, Ali Tablit et Mohamed Cheniti. Un hommage a également été rendu, à titre posthume, à des cheikhs et historiens disparus, tels que Abderrahmane Djilali, Abou El Kacem Saâdallah, Djamel Guennane, Abdelhamid Hadjiat, Moussa Lakbal, ainsi qu'au Hongrois Nagy Laszlo, membre de l'Association internationale des amis de la Révolution algérienne. Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, et le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga, ont été distingués par la délégation parlementaire française, en "consécration des valeurs de dialogue entre les civilisations que l'Algérie n'a eu de cesse de préconiser".