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Wilaya de Tizi Ouzou : près de 60 % des budgets non consommés
Publié dans El Watan le 29 - 05 - 2012

Sur 189.574,7 millions de dinars alloués à la wilaya de Tizi Ouzou en 2011, tous programmes confondus, seulement 80.888,4 MDA ont été dépensés soit un taux de consommation de 42,6%. Le bilan de l'administration présenté lors de la dernière session de l'APW fait ressortir que sur une autorisation de programme (AP) de 186.997,5 millions de dinars qui lui a été destinée pour le financement de 966 opérations, les directions de wilaya en ont dépensé 80.013 millions de dinars, soit un taux de consommation de 42 %. S'agissant des programmes communaux de développement (PCD), il est fait état de 87 opérations pour une enveloppe de 2.577 ,2 millions de dinars, dont 1.701,8 millions de dinars (soit 33 ,11 %) non encore dépensés.
Le reste à réaliser concerne pratiquement tous les secteurs d'activité, notamment la jeunesse et les sports, l'emploi, l'éducation, les travaux publics, les ressources en eau, la santé, la culture, l'environnement.
Certains projets accusent 20 années de retard. C'est le cas du nouveau stade d'Azazga dont les premières pioches remontent à 1990. Sa livraison est prévue pour septembre prochain à en croire le DJS. Cette lente exécution des projets a été mise en relief par le président de l'APW, qui dira: «Les réalisations des PCD, par les élus locaux, atteint des taux qui dépassent toute espérance. A contrario, les pourcentages de réalisation pour les PSD sont en deçà de ce qui est attendu, quand ils ne sont pas simplement insignifiants.
L'année dernière, 9 directions de la wilaya ont présenté un bilan négatif. Elles n'avaient pas engagé un seul centime des budgets qui leur ont été alloués. Cette année, ces mêmes directions peinent à dépenser leur argent. Pour nous, les commis de l'Etat n'ont pas rempli leur mission. Est-ce qu'il y a des justifications à cela ? Pour autant, les besoins de la population sont immenses. Les élus locaux l'ont compris, c'est pourquoi, ils dépensent rapidement les enveloppes dérisoires qui sont mises à leur disposition». Pour Mahfoud Belabbès, le présent bilan sonne le déjà vu.
«Le même argumentaire est avancé pour justifier l'échec de l'action de l'administration. Etudes en cours, projets en cours de lancement, concours à mettre en place, processus de choix de terrain, expropriation complexe, contraintes juridiques, appels d'offre infructueux, études à refaire, opposition des citoyens, dossiers à la commission nationale des marchés, levée des réserves, attente du visa du CF, etc.». Evoquant la situation du foncier industriel, l'orateur notera : «ll n' y a aucun progrès qui mérite d'être cité. Nous avons recensé il ya deux années toutes les insuffisances lors d'une journée d'étude, malheureusement aucune suite n'a été donnée. Nous avons saisi le ministre de l'intérieur et des collectivités locales et celui de l'industrie. Ils nous ont promis une enveloppe de 1,5 milliard de dinars pour la réhabilitation des zones d'activités. A ce jour, nous n'avons rien vu venir. Nous continuons à réclamer cet argent et un plan spécifique pour notre wilaya. Comme il en existe pour les Hauts plateaux et le grand sud, il faut aussi un plan de développement pour les zones montagneuses. Nous comptons seulement 6 entreprises pour 1000 habitants. C'est le taux le plus faible dans notre pays dont la moyenne est de 12 à 13 PME/1000 habitants».
En matière d'emploi, le président de l'APW a relevé que la wilaya de Tizi Ouzou qui enregistre 10 000 demandeurs d'emploi chaque année n'a pu offrir que 500 emplois durant l'année 2010-2011.Lors des débats, excepté les élus du FLN qui se sont dits satisfaits du bilan présenté, les autres intervenants ont énuméré les insuffisances à combler dans les communes en matière de développement local.Les travaux publics, l'hydraulique, l'emploi, la santé, la jeunesse et les sports, les mines et l'industrie (gaz naturel, électrification), l'habitat, sont, entre autres, les secteurs où l'exécution des projets reste faible.
Intervenant à la clôture des travaux, le wali de Tizi Ouzou a rappelé les budgets dégagés par l'Etat depuis 2005. Tout en reconnaissant les insuffisances relevées en plénière, il a mis en relief les contraintes ayant freiné, selon lui, la mise en route des projets notifiés aux différents secteurs tels que l'accès au foncier, le manque de moyens de réalisation, les oppositions des citoyens et la bureaucratie. «Nous reconnaissons nos erreurs ; mais il faut dire aussi que la responsabilité n'incombe pas seulement à l'administration. L'environnement dans lequel évoluent les entreprises de réalisation influe négativement sur le rendement. Nous n'hésiterons pas à recourir à la force publique pour faire aboutir des projets d'utilité publique bloqués depuis des années par les oppositions des citoyens», a conclu Abdelkader Bouazgui


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