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Plusieurs manifestations à l'ouest du pays
Publié dans El Watan le 16 - 03 - 2019


Une déferlante humaine à Sidi Bel Abbès
Des dizaines de milliers de manifestants ont encore marché, pour le quatrième vendredi consécutif, à Sidi Bel Abbès, contre la prolongation du mandat de Bouteflika. Une déferlante humaine a envahi presque toutes les grandes artères de la cité avant de converger vers le cœur palpitant de la ville, la place du 1er Novembre (ex-Carnot).
Dans la foule, des familles entières ont battu le pavé brandissant l'emblème national et scandant des slogans hostiles aux symboles du pouvoir politique. «Non à la prolongation du mandat», «Algérie libre et démocratique», «Bedoui dégage» ont commencé à résonner au centre-ville à partir de 14h30, juste après la prière du vendredi. Au même moment, au moyen d'un mégaphone, un jeune manifestant appelle la foule, rassemblée sur la place ex-Carnot, à maintenir la pression sur un pouvoir illégitime et prédateur. «Le peuple est souverain et décidera seul de son sort. Nous vaincrons pacifiquement et mettrons un terme, ensemble, à un système qui a détruit le pays et oppressé la jeunesse», crie-t-il, avant d'appeler à une minute de silence à la mémoire des victimes de l'attentat perpétré en Nouvelle-Zélande.
Il est presque 15h, la foule commence à s'accroître avec l'arrivée de milliers de manifestants des quartiers populaires de la ville, notamment ceux de Sidi Djilali et Benhamouda. Les manifestants parcourent, dans une ambiance de fête, le boulevard de la République, font un crochet par le rond-point du Garden, avant d'occuper sur toute sa longueur le grand boulevard de la Macta. Pancartes, drapeaux et instruments de musique procurent des couleurs et des sonorités à une marche imposante et joyeuse. Comme à l'accoutumée, de jeunes étudiants distribuent des sachets noirs aux manifestants qui procèdent, instinctivement, au nettoiement de la chaussée. «A travers cette démarche, nous disons à ceux qui ont sali le pays que nous avons décidé de l'épurer», nous explique, tout sourire, un trentenaire. Il y a lieu de signaler que la manifestation d'hier a vu la participation d'un nombre important d'enseignants, d'étudiants et d'avocats… . M. Abdelkrim
La contestation monte à Chlef
La mobilisation contre le pouvoir en place s'accentue à Chlef, où des milliers de citoyens sont encore sortis dans la rue hier vendredi 15 mars pour dire non à la prolongation du 4e mandat de Bouteflika et la continuité du système politique. Pour beaucoup, cela rappelle les manifestations de joie qui ont eu lieu le jour de l'indépendance du pays, après une longue lutte contre le colonialisme français. Que ce soit au chef-lieu de wilaya ou dans les autres communes, une marée humaine de différents âges et représentant toutes les couches de la société a envahi les rues, juste après la prière du vendredi, pour exprimer de vive voix son opposition à la prolongation du 4e mandat de Bouteflika et au maintien du pouvoir actuel. Les manifestants, parmi eux des femmes et des familles accompagnées de leur progéniture, ont également scandé « Saïd dégage, Bedoui dégage, FLN dégage, non à la mafia qui a dilapidé le pays.» En clair, ils réclamaient tous à haute voix le départ du chef de l'Etat et son entourage immédiat, et des dirigeants politiques qui ont ruiné le pays. «Pas de transition ni continuité donc sous l'égide de responsables mafieux qui ont bafoué la volonté populaire et dilapidé l'argent du peuple», répétaient-ils à l'unisson. Les mêmes mots d'ordre ont été réitérés par des femmes âgées et des jeunes filles qui se sont jointes au mouvement populaire, arborant l'emblème national. A.Yechkour
Des vagues humaines à Relizane
Les enfants de Si Zaghloul sont encore une fois sortis dans les rues pour exprimer leur opposition aux dernières décisions du président de la République. Ils étaient des milliers de femmes et hommes à marcher pacifiquement pour crier des slogans hostiles au pouvoir en place. «Notre seul mot d'ordre est le départ de ce pouvoir pourri», nous lance un participant en brandissant tout haut une pancarte où l'on pouvait lire : «On est les enfants de l'Algérie, on n'est pas des mains étrangères.» Ainsi dans la sérénité, la foule a arpenté les principales artères de la ville pour exprimer son rejet à la feuille de route proposée par le pouvoir. «Nous sommes là pour chasser le pouvoir en place, nous ne céderons pas, nous rejetterons tout gouvernement formé loin du consentement du hirak» a tempêté un citoyen en affirmant que les Algériens sont les seuls décideurs. Issac B
Des milliers de manifestants à Mostaganem
La contestation ne faiblit pas à Mostaganem depuis que le président Bouteflika a annoncé renoncer à briguer un 5e mandat et reporter la présidentielle prévue le 18 avril. La mobilisation s'est encore intensifiée. Des milliers de manifestants ont envahi les rues dès la fin de la prière du vendredi. Cette mobilisation pacifique a été largement supérieure à celle des autres manifestations des derniers vendredis à Mostaganem. A noter que d'autres manifestations similaires se sont déroulées dans plusieurs communes dans la wilaya de Mostaganem. Lakhdar Hagani
Le système et son bras séculier le FLN voués aux gémonies à Tiaret
Comme attendu, la grande marche du vendredi a drainé hier des milliers de personnes, tout âge et classe confondus, pour dire «Système dégage», «Non à la prolongation du mandat du Président» et d'autres à consonances locales pour vilipender la bureaucratie et les maffias avec une note un peu particulière, puisque les manifestants en sont venus à brandir des centaines de pancartes vouant aux gémonies le système et son bras séculier, le FLN. Moins d'une heure après la prière, des centaines de jeunes, hommes et femmes ont convergé donc vers le carrefour du Regina, devenu le lieu de prédilection des marcheurs. Autre particularité cette fois-ci, la présence fort colorée de la gent féminine et de nombreuses familles, venues avec toute la smala défiler sur les principaux boulevards de la ville.
Depuis le carrefour du Regina en passant par celui Ibn Badis jusqu'au pied de la source Ain Djenane à proximité de la place de l'Indépendance (ex-place Carnot), les milliers de gosiers criaient à tue-tête les slogans devenus cultes de cette protesta visant la chute du régime et de ses relais. Discrètes, les forces de l'ordre n'ont pas ouvert la marche comme les précédents épisodes, mais elles étaient postées dans des endroits stratégiques. Amellal Fawzi
Une marée humaine a vomi le système à Témouchent
Ils étaient à peu près le double par rapport à vendredi dernier, les femmes s'étant engagées plus nombreuses que lors des précédentes manifestations. Il y a eu en outre le renfort des habitants de la localité voisine de Sidi Ben Adda (ex-Trois Marabouts) située à 3 km. Ils ont suppléé l'absence des étudiants après la fermeture du centre universitaire, la majorité d'entre eux résidant hors du chef-lieu de wilaya. Des autres localités, on n'a pu venir faute de moyens de transport inexistants les vendredis. Au total, ce sont entre 20 000 à 30 000 manifestants qui constituent la moitié des habitants de la ville, soit les 3/4 du nombre des personnes adultes.
Cette fois, il y avait plus d'inventivité et d'humour dans les slogans répétés à l'unisson ou ceux affichés sur tous les supports possibles et imaginables. L'un d'eux consistait en un cercueil grandeur nature, couvert de tissu blanc, avec Système inscrit dessus.
Le «mort» transporté sur les épaules de manifestants est déposé comme pour un enterrement sous les yeux presque amusés des policiers positionnés devant le portail d'entrée du siège de la wilaya, où le premier groupement s'est opéré pour s'ébranler, fédérant sur son chemin les autres groupes de marcheurs selon un trajet devenu habituel. M. Kali


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