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Les initiatives pédagogiques absentes des campus
Entre reprise et boycott des cours
Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2019

Chaque semaine, la communauté universitaire tient son assemblée générale pour évaluer son mouvement de contestation et décider des actions à poursuivre ou à mettre en place.
Dimanche dernier, les enseignants des universités et des Ecoles supérieures de Constantine ont tenu leur réunion hebdomadaire à l'université des Frères Mentouri (UFMC). Par le truchement du processus référendaire, il a été opté pour une journée de grève modulable, au lieu d'une semaine, mais in fine aucune décision n'a été entérinée.
Et pour cause, ladite assemblée n'a pas été menée à bout. Les avis contradictoires entre pros et anti-grève (ou boycott des cours comme aiment le préciser quelques enseignants, une simple sémantique puisque la finalité est la même), ont eu raison de cette situation. Sur le forum des enseignants de l'UFM Constantine, certains ont étalé leurs divergences, et elles sont profondes.
Il ressort des commentaires qu'entre ceux favorables à la reprise des cours tout en ayant des actions contestataires en parallèle, et ceux refusant de changer de stratégie, le fossé s'est creusé. Les dissensions entre cette communauté, qui ont déjà anéanti la coordination universitaire, ont été persistantes à chaque assemblée générale, sauf que c'est la majorité en nombre qui finit par l'emporter.
Le mouvement de grève se retrouve ainsi reconduit semaine après semaine. Mais a priori, un changement s'est opéré durant l'AG du 12 mai. Un renversement de tendance, tant beaucoup de voix se sont élevées pour s'opposer à un résultat devenu immuable, d'autant que bon nombre de départements ont repris les cours et les sessions de rattrapage dans les trois universités de la wilaya.
Depuis l'avènement de la dynamique du 22 février, les campus universitaires dans la troisième ville du pays sont désertés par les étudiants et le corps enseignant.
L'institution universitaire est ainsi «vidée de sa substance» face à l'absence totale d'activités pédagogiques. Les arrêts de cours, qu'ils soient ouverts ou cycliques, par opposition à ce qui a été prévu, n'ont jamais été accompagnés par la moindre action pédagogique, à l'exemple de forums, de rencontres-débats politiques ou culturelles.
Même les activités scientifiques inscrites sur les agendas des facultés et des laboratoires de recherches ont été tout simplement annulées, au mieux décalées pour la rentrée prochaine, à l'exemple de la dixième édition de la conférence internationale sur la physique des hautes énergies et des astroparticules.
Cette dernière, à l'actif du département de physique de l'UFMC, était programmée du 30 mars au 2 avril 2019. Elle sera reportée pour des raisons évidentes au mois d'octobre prochain. Cette vacance dans l'espace pédagogique s'est inscrite dans la durée. Ce n'est que la semaine dernière que la communauté concernée s'en est aperçue.
Le pôle de l'enseignement supérieur dans la capitale de l'Est n'a pas été dans l'action continue ni dans l'occupation des campus à travers des conférences et des ateliers, à l'inverse des universités d'Alger, Oran, Tizi Ouzou et Béjaïa, où la communauté a bravé la décision de la tutelle concernant la période des vacances pour la mettre à profit pour nourrir le débat citoyen, voire politique.
Si ailleurs les foyers du militantisme n'ont jamais été éteints, à Constantine, l'université a rompu avec la protesta pendant au moins une décennie. Elle reprend la main progressivement à la faveur du mouvement populaire, et s'échine à donner un écho à sa mobilisation.
Au stade des projets
Mieux vaut tard que jamais ! Lors de l'assemblée générale tenue à la faculté d'architecture et d'urbanisme de l'université Salah Boubnider (Constantine 3), le 5 mai, les contributions à l'enrichissement du débat ont été efficaces, de telle sorte à sanctionner ce dernier par une série de mesures.
A l'issue, une déclaration de la communauté universitaire a fait état, à l'effet de structurer le mouvement de contestation, de la constitution de trois cellules en charge chacune de l'une de ces missions, à savoir l'information et la communication, les réflexions et enfin la coordination.
Et les propositions ne se sont pas arrêtées là. Il a été décidé en outre l'organisation d'un concours à l'indicatif des étudiants pour des travaux autour du hirak, dont la conception, la conceptualisation et la présentation d'œuvres littéraires et artistiques. Aussi, l'initiation du projet «Raconter son hirak».
L'idée «est de créer un événement sur Facebook afin de rassembler le maximum d'étudiants et d'enseignants autour du thème du hirak», est-il annoncé. Et d'expliquer : «Notre jeunesse nous a éblouis par son imagination et le principe de cet événement est de tous les ressembler au hall du bloc des lettres (UFMC, ndlr) où on installerait des tables et tout le nécessaire pour écrire.
Les participants pourront raconter leur expérience ou leur impression du hirak par des dessins, des textes littéraires, des slogans, des chansons ou simplement par des idées échangées ou écrites. Les productions seront affichées sur les vitres du bloc des lettres afin que tout le monde puisse en profiter». Reste à donner forme à ces belles perspectives.


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