Le foyer d'accueil des personnes âgées de la commune de Béjaïa changera de statut pour redevenir ce qu'il était avant : une école paramédicale. La structure s'apprête dès lors à libérer aujourd'hui ses occupants sur fond d'une vive polémique. Au total, cette structure accueille 18 hommes, 10 femmes et 7 enfants. Parmi les pensionnaires, figurent trois familles. Toutes et tous sont appelés à évacuer les lieux pour permettre à la tutelle de ce hospice, l'APC de Béjaïa, de remettre les clés à la direction de la santé pour y construire une école paramédicale. Mais où placer tous ces pensionnaires qui vivent déjà dans des conditions précaires ? La direction de l'action sociale (DAS) s'est engagée à prendre en charge 19 pensionnaires dans un foyer mitoyen dédié aux personnes âgées. Un foyer beaucoup plus commode et surtout plus propre. La direction de la santé s'est, pour sa part, engagée à placer 5 malades mentaux à l'hôpital Frantz Fanon. De son côté, l'APC de Béjaïa s'est engagée à prendre en charge le reste des pensionnaires. Et là, c'est le flou total. Certaines sources affirment que le reste des pensionnaires sera hébergé dans des bungalows à Saket, d'autres, en revanche, soutiennent que ces derniers seront gardés au sein même de l'actuel hospice. M. Merouani, responsable en charge de cette structure à l'APC de Béjaïa, était injoignable hier. Il faut dire que les pensionnaires vivent dans des conditions précaires. L'hygiène est lamentable. Le personnel est loin d'être qualifié.