La vingtaine, Athmane Bessalem, un jeune originaire de Tizi Ouzou, semble déterminé à faire entendre sa voix et celle de ses pairs. Malgré son jeune âge, il ne manque pas d'arguments, ne se lasse jamais de défendre sa thèse, celle de la tolérance et de la coexistence dans l'universalité. Quand il a la parole, il est difficile de la lui enlever, ses argumentaires contiennent rarement un point final. Une force oratoire qu'il détient de ses études de droit, de ses lectures acharnées mais aussi de son engagement précoce dans le milieu politique et associatif. Actuellement, Athmane prépare son «capa», son rêve étant de devenir avocat et de défendre la voix des opprimés. Il est depuis quelques années militant au sein du RCD. «Ce qui me motive à participer à la vie politique est le fait que des décision politiques peuvent causer la mort certaine de milliers d'êtres humains», nous dit-il. Et de préciser que les évènements de la Kabylie en 2001 et les années 1990 qu'il a vécues en tant qu'enfant lui ont fait prendre conscience de la nécessité de «faire de la politique pour ne pas être victime de la politique des autres ». Son rêve est contribué à la formation d'une jeunesse épanouie, d'une société tolérante, progressiste, et ce pour une meilleure cohésion sociale. Un idéal qu'il tente de réaliser en activant en faveur des jeunes mais aussi des enfants. Athmane a participé à l'organisation de plusieurs activités dans les écoles (tous paliers confondus) notamment en tant qu'animateur à la préparation psychologique aux examens (plus de 1800 élèves en ont bénéficié dans 17 lycées et CEM). Il prodigue aussi bénévolement des cours de soutien.