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Une option militaire internationale est à l'étude pour stabiliser la Libye
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A travers son ministre de la Défense nationale, la France a fait savoir qu'elle voulait passer à la vitesse supérieure pour «mobiliser la communauté internationale» et «agir en Libye». Le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel va aussi s'étendre pour se rapprocher des frontières libyennes. La France veut mobiliser les pays voisins en particulier.
Le même ministre a fait état d'une «bonne intelligence avec les Algériens». Toujours, de source française, on a annoncé en premier la visite du chef d'état-major des armées françaises pour aujourd'hui à Alger. Cette visite est placée, côté français, dans le contexte d'une «coordination» militaire sur la Libye. D'autres sources mentionnent que les Etats-Unis et la France ont présenté des demandes de survol pour des avions de reconnaissance et des aéronefs transportant des troupes.
La France et les Etats-Unis attendraient des réponses, qu'ils espèrent positives de l'Algérie. Du côté algérien, le Premier ministre a réaffirmé l'attachement de l'Algérie à une solution politique à la crise libyenne. Notre ministre des Affaires étrangères a, quant à lui, estimé qu'aucune intervention militaire étrangère n'est prévue en Libye, «pour l'heure». Il laisse intactes les chances d'une réconciliation nationale par le biais du dialogue. D'autres sources font aussi état d'un appel à l'intervention armée de la France, venant de certains chefs d'Etat de la région, alors que les acteurs politiques libyens mettent en garde contre une intervention militaire.
Au vu de ces données, certains questionnements se révèlent nécessaires :
• En premier lieu, on peut déduire qu'une option militaire internationale est à l'étude sinon en préparation du côté occidental. L'option de la solution politique pour sécuriser et stabiliser la Libye risque alors de faire face à la montée en cadence des velléités interventionnistes.
Si l'option militaire devenait réalité, cela voudra signifier que les mises en garde et les risques multiples qui seront encourus par les pays de la région n'auront pas été pris en ligne de compte (encore une fois). Au lendemain de chaque intervention, suivie un jour ou l'autre du retrait des forces étrangères, ce seront les pays de la région, et eux seuls, qui subiront les conséquences d'un conflit armé.
• Le ministre français a laissé entendre que les troupes françaises pourraient pénétrer en Libye depuis le territoire algérien, sans doute par voie aérienne. Si cette information devait avoir quelque fondement (à moins que ce soit un ballon sonde de sa part), elle laisserait entendre qu'il existerait une «coordination pragmatique» entre les deux pays commandée par les circonstances géopolitiques du moment. En pratique, cela reviendrait pour l'Algérie à laisser faire par d'autres le travail de police militaire dans la région. Cette forme d'ambiguïté, sur laquelle les «partenaires» de l'Algérie ont tendance à jouer, ne fait que relever l'importance d'une actualisation de la doctrine nationale en matière de défense pour élargir la gamme des options défensives lorsqu'il y a un danger imminent et servir de paravent dissuasif face aux grandes puissances tentées par les expéditions militaires. La perspective — fut-elle hypothétique, n'avons nous pas assisté à l'exécution de scénarios des plus inattendus ? — d'une présence de forces étrangères non loin des frontières terrestres, algériennes, qu'elles y soient dans un contexte de lutte contre le terrorisme ou autre, fera surgir de sérieuses inquiétudes.
• L'Algérie s'interdit de faire franchir ses frontières par ces forces pour mener, le cas échéant, une incursion militaire à caractère défensif ou préventif face à un danger terroriste imminent, En même temps, elle se voit soumettre des demandes pour accorder des facilités militaires à de grandes puissances désireuses d'intervenir en Libye (ou ailleurs) pour combattre le terrorisme.
Si ces facilités venaient à être accordées, la France et les Etats-Unis laisseront sous-entendre que les intérêts de l'Algérie sont en convergence ponctuelle avec les leurs, dans la mesure où ces puissances viendraient y mener des actions militaires dont elles assumeront, seules, la responsabilité.
Ce serait une forme de coopération stratégique. Il reste que toute intervention étrangère éventuelle ne sera jamais dénuée de risques au plan politique et sécuritaire pour la région. D'ailleurs, la situation chaotique qui sévit en Libye est en partie la conséquence des interférences et de l'intervention étrangères. De même, le raid terroriste contre le site de Tiguentourine est une conséquence indirecte de l'intervention militaire dans le nord du Mali.
• Dans son histoire, l'ANP a eu à franchir les frontières, non sans succès d'ailleurs. L'argument contre un franchissement des frontières terrestres (ou de l'espace aérien) en particulier, est certes d'ordre constitutionnel, mais il est politique en dernière analyse. La doctrine devrait s'entrouvrir afin d'intégrer les nouvelles menaces sécuritaires et militaires et par voie de conséquence les nouveaux défis à relever. Les nouvelles menaces et les nouveaux défis invitent à ne se priver d'aucune option pour lutter contre un terrorisme porteur de grandes menaces pour la sécurité nationale.
• En dernière analyse, l'action la plus décisive des grandes puissances, pouvant contribuer avec grande efficacité à la lutte antiterroriste, devrait se situer davantage en amont, au cœur de cette zone d'ombre où les réseaux naissent, se renforcent et s'organisent. Il s'agirait de neutraliser les anciennes fabriques de terroristes, de fermer les nouveaux laboratoires, y compris en territoire européen, de casser leur mobilité et de cesser les approvisionnements en hommes, armes et ressources financières qui sont canalisés tantôt vers certaines mouvances tantôt vers d'autres, dans un cadre plus global. Enfin, il serait judicieux d'exercer de réelles pressions à l'encontre des pays du Moyen-Orient et du Golfe notoirement exportateurs du salafisme et du djihadisme.
• La panoplie des mesures pacifiques est loin d'avoir été épuisée. Pour prévaloir, l'option pacifique a besoin d'être vigoureusement portée par une coalition régionale.


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