L'observatrice internationale Anne Marie Lizin a indiqué, hier, à Alger, que sa venue en Algérie était pour accompagner le processus préparatoire de l'élection présidentielle prévue le 17 avril. « En tant qu'amie de l'Algérie, je suis ici pour observer et accompagner le processus préparatoire de la prochaine élection présidentielle », a déclaré l'ancienne sénatrice belge à l'issue de sa rencontre avec le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEL), Lachemi Brahmi. Rappelant qu'elle n'est pas à sa première mission en Algérie, Mme Lizin a noté qu'elle avait déjà accompli la mission d'observatrice en 2004 à l'occasion de l'élection présidentielle, où elle avait constaté que le président Abdelaziz Bouteflika, candidat alors pour un deuxième mandat, « était voulu par les Algériens ». « L'élection de 2004 a montré que Bouteflika était voulu par les Algériens, c'était frappant », a noté l'observatrice, appelant, à l'occasion, les observateurs européens à venir en Algérie. Auparavant, le président de la CNSEL avait reçu, Mathieu Merino et Eric Des Pallieres, membres de la Commission d'experts électoraux envoyés par l'Union européenne.