La suppression des crédits à la consommation décidée par la loi de finances complémentaire 2009 continue d'alimenter les discussions publiques. Alors que les concessionnaires se disent déçus par une telle mesure qui apportera un coup dur à leur vente, certaines banques s'estiment, quant à elles, non touchées par cette nouvelle mesure qui favorise désormais les crédits destinés à la construction ou à l'achat des logements. Il faut souligner, toutefois, que les dossiers de demande de crédits à la consommation qui ont été déposés avant le 30 juillet 2009 ne sont pas concernés par la nouvelle mesure. En effet, le secrétaire général de l'association algérienne des banques et des institutions financières, Abderahmane Benkhalfa a assuré que ces demandes de crédits à la consommation seront prises en compte et étudiées. «Les dossiers déposés avant le 30 juillet 2009 (date d'entrée en vigueur de la décision de suppression de ces crédits) seront traités selon les procédures habituelles», a-t-il indiqué. Par ailleurs, les citoyens qui envisageaient de faire des demandes de crédits, notamment pour acquérir une voiture ou du matériel électroménager ont vu leurs espoirs s'évaporer à la suite de l'application de cette mesure à partir du 30 juillet. Rappelons que la loi de finances complémentaire 2009 encourage les crédits à l'immobilier. Ainsi, elle prévoit une exonération de l'IRG au titre des loyers des locaux collectifs à usage d'habitation d'une superficie n'excédant pas 80 m2. Cette disposition vise à augmenter les offres de location et à contribuer à la baisse des prix des loyers.