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Baraki (Alger)
Un trabendo d'un nouveau genre
Publié dans Info Soir le 09 - 08 - 2011

Bureaucratie n «Décidément, il faut beaucoup de temps et de patience pour régler un quelconque problème administratif auprès de la wilaya déléguée de Baraki.» C'est en ces termes que nous apostrophent plusieurs administrés au niveau des guichets de cette administration.
C'est effectivement en ces lieux que l'anarchie et la bureaucratie «se sont fait délivrer leur certificat de vie». Installés dans une grande salle lugubre, les citoyens se plaignent du mauvais accueil et du mépris affiché à leur égard à longueur de journée. «De l'agent de sécurité jusqu'au chef de service, chacun se prend pour le nombril du monde», tempête une jeune dame qui n'aura pas cessé de défiler depuis plus de 8 mois pour récupérer la carte grise de son véhicule.
Les agents de sécurité d'abord, au lieu de s'adonner à leur noble mission, se transforment en méchants «vigiles», agressant verbalement les administrés qui voudraient prendre attache avec un quelconque responsable pour lui soumettre leurs doléances.
Il faut savoir qu'au niveau des guichets de cette administration, ce sont les agents de sécurité qui mènent le «bal». Tenue débraillée, barbe mal rasée, un agent de sécurité refoule, sans motif valable, une vieille dame qui souhaitait s'adresser au responsable chargé du relogement.
Même les lamentations de cette vieille dame n'ont pu apitoyer cet agent «intransigeant», au moment où des connaissances vadrouillaient aisément dans les couloirs et même derrière les guichets. «Ana yemek yaoulidi» (Je suis ta mère mon fils), lui lance-t-elle avec quelques larmes ruisselant sur ses joues. «Yema rahi fedar» (Ma mère est à la maison), lui rétorque-t-il. Mais lorsque le plus chanceux des citoyens arrive au niveau des guichets, il n'est pas certain d'être au bout de ses peines.
C'est d'un air narquois que le regardera le préposé au guichet. «A croire que j'étais dans un commissariat de police», nous dira ce citoyen qui venait de terminer son «interrogatoire». Un autre problème, de taille lui aussi, certains imprimés nécessaires à la constitution de certains dossiers administratifs font défaut. Comble du ridicule, c'est le guichetier lui-même qui vous oriente vers le buraliste du coin pour prendre possession d'un quelconque imprimé officiel moyennant payement. Une attestation de vente (copie) est cédée à 10 dinars.
« Les buralistes du coin et ceux situés devant l'APC, sont de véritables administrations parallèles», nous avouera ironiquement un citoyen. «Par le passé, nous dit-il, même les imprimés du passeport et du permis de conduire se vendaient sous le manteau par ces mêmes buralistes.» Un autre phénomène du marché parallèle concerne la vente des timbres fiscaux. Un procédé qui fait des vagues. Des marchands ambulants s'improvisent distributeurs exclusifs de timbres fiscaux et plastification de documents.
Le marché est juteux puisque les structures chargées de ce service ne peuvent satisfaire la demande grandissante des citoyens. Cette revente se fait bien sûr avec une certaine majoration sur la valeur réelle du timbre.
La marge bénéficiaire varie selon l'importance du document demandé. L'administré, lui, n'a d'autres solutions que de se plier aux exigences de ces nouveaux maîtres des lieux.


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