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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (35e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 11 - 2005

Résumé de la 34e partie n Après dix jours de poursuite de l?oiseau, Kamaralzamân se retrouva aux portes d?une ville située sur la mer.
En attendant, Kamaralzamân se récitait des poèmes sur la séparation et les peines d'amour : «Pour ne point les écouter, j'ai bouché toutes les ouvertures de mes oreilles, et je leur ai dit : je l'ai choisi entre mille, c'est vrai ! Quand la destinée nous tient sous sa puissance, nos yeux deviennent aveugles et notre choix se fait dans les ténèbres !» Puis Kamaralzamân franchit les portes et entra dans la ville. Il se mit à marcher par les rues sans qu'aucun des nombreux habitants qu'il croisait le regardât avec affabilité, comme le font les musulmans à l'égard des étrangers. Aussi il continua son chemin et arriva de la sorte à la porte opposée de la ville, par où l'on sortait pour aller aux jardins.
Comme il trouva ouverte la porte d'un jardin plus vaste que les autres, il entra et vit venir à lui le jardinier qui, le premier, le salua en se servant de la formule des musulmans. Et Kamaralzamân lui rendit son souhait de paix et respira d'aise en entendant parler arabe. Et, après l'échange des salams, Kamaralzamân demanda au vieillard : «Mais qu'ont-ils, tous ces habitants, à avoir une figure si farouche et une froideur d'allures si glaçante et si peu hospitalière ?»
Le bon vieillard répondit : «Qu'Allah soit béni, mon enfant, pour t'avoir tiré sans dommage de leurs mains ! Les gens qui habitent cette ville sont des envahisseurs venus des pays noirs de l'Occident ; ils sont venus par mer, un jour, ont débarqué ici à l'improviste et ont massacré tous les musulmans qui habitaient notre ville. Ils adorent des choses extraordinaires et incompréhensibles, parlent un langage obscur et barbare, et mangent des choses pourries qui sentent mauvais, par exemple le fromage pourri et le gibier faisandé ; et ils ne se lavent jamais car, à leur naissance, des hommes fort laids et vêtus de noir leur arrosent le crâne avec de l'eau et cette ablution, accompagnée de gestes étranges, les dispense de toutes autres ablutions durant le reste de leurs jours. Aussi ces gens, pour ne jamais être tentés de se laver, ont commencé par détruire les hammams et les fontaines publiques ; et ils ont construit sur leur emplacement des boutiques tenues par des putains qui vendent, en guise de boisson, un liquide jaune avec de l'écume qui doit être de l'urine fermentée ou pis encore ! Quant à leurs épouses, ô mon fils, c'est la calamité la plus abominable ! Comme leurs hommes, elles ne se lavent guère, mais elles se blanchissent seulement la figure avec de la chaux éteinte et des coquilles d'?ufs pulvérisées ; de plus, elles ne portent point de linge ni de caleçon qui puisse les garantir, par en bas, contre la poussière du chemin. Aussi leur approche, mon fils, est-elle pestilentielle et le feu de l'enfer ne suffirait pas pour les nettoyer ! Voilà, ô mon fils, au milieu de quelles gens je termine une existence que j'ai eu grand-peine à sauver du désastre. Car tel que tu me vois, je suis le seul musulman ici encore en vie ! Mais remercions Le Très-Haut qui nous a fait naître dans une croyance aussi pure que le ciel d'où elle nous est venue !»
Ayant dit ces paroles, le jardinier jugea, à la mine fatiguée du jeune homme, qu'il devait avoir besoin de nourriture ; il le conduisit à sa modeste maison, au fond du jardin et, de ses propres mains, lui donna à manger et à boire. Après quoi il l'interrogea discrètement sur l'événement qui motivait son arrivée... (à suivre...)


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