La «Furia roja» s'est présentée comme un véritable modèle d'attaque-défense. En cet été 2010, au terme d'un Mondial pas vraiment spectaculaire en Afrique du sud, la «Furia roja» est sacrée championne du monde après sa victoire en finale face aux Pays-Bas (1-0). Pour la première fois de son histoire, l'Espagne décroche ainsi le titre suprême à Johannesburg grâce au Barcelonais Andres Iniesta, auteur du but décisif en prolongation. Une performance qui fait d'elle la huitième nation à inscrire son nom au palmarès de la Coupe du monde. Mais ce n'est pas tout. Ce premier sacre espagnol restera gravé dans les mémoires comme étant le premier, en quatre-vingts ans d'existence de la compétition, d'une nation européenne en dehors du Vieux Continent. Le jeu idéal En voyant le parcours de l'Espagne sur ces quatre dernières années, un seul mot nous vient : logique. Favoris avant la compétition, les Champions d'Europe 2008 n'ont fait que confirmer leur suprématie, cette fois-ci sur le toit du monde. Et bien que la finale ne restera pas dans les annales, il faut avouer que le jeu espagnol nous a procuré de belles émotions tout au long de ce Mondial. Un jeu à la Barcelonaise en quelque sorte, n'en déplaise aux Madrilènes. Dans son registre habituel, l'Espagne a monopolisé le ballon sur l'ensemble de ses matchs, même lors de sa surprenante défaite contre la Suisse (0-1). Un simple accident avant un parcours quasi-parfait. Car en l'emportant à chaque fois un but à zéro lors des matchs à élimination directe, la «Furia roja» s'est présentée comme un véritable modèle d'attaque-défense.