On croyait que les prix des fruits et légumes connaîtront quelques légères diminutions mais apparemment les spéculateurs tiennent toujours à rendre la vie dure aux malheureux citoyens qui souffrent en matière de dépenses. La preuve, après le dernier déstockage de la pomme de terre, les citoyens ont été bien satisfaits car s'attendant à une diminution du prix de ce tubercule indispensable dans les plats des Algériens. En vain. Encore pire, doit-on l'écrire et le faire remarquer car il est inconcevable que paradoxalement le prix de la pomme de terre est resté en hausse. On ne peut s'acheter un kilo de pomme de terre à moins de 60 dinars et ce, dans le minimum des cas. Car en moyenne, le prix de cette fécule oscille entre 70 et 80 DA ! A ce train-là, on risque de connaître la même situation que l'année dernière. Faut-il rappeler que l'année dernière la pomme de terre avait justement atteint le prix de 100 dinars le kilo qui a persisté quelques mois. Et il n'y a donc pas que la pomme de terre qui est trop chère qui demeure toujours inaccessible pour nombre de bourses, il y a aussi, d'autres exemples. Jugez-en : la tomate a même atteint le chiffre de 120 voire 150 DA le kilo! De son côté, le haricot vert est proposé entre 200 et 250 dinars le kilogramme. Le navet et la courgette sont affichés dans un écart de prix situé entre 100 et 150 dinars le kilo. Le piment est cédé entre 120 et 140 dinars. Le poivron, la laitue et le concombre sont affichés entre 80 et 100 dinars le kilo. Les carottes et les aubergines se trouvent vendues entre 70 et 80 dinars le kilo. Quant à l'oignon, son prix oseille entre 35 et 50 dinars. C'est dire combien chers sont les légumes dans nos marchés. Quant aux fruits, il y a lieu de noter que la banane n'a pas baissé moins de 250 dinars le kilo. La nectarine est cédée entre 250 et 350 dinars alors que le raisin et la prune sont proposés entre 140 et 180 DA. Quant à la poire, il est affiché entre 120 et 150 dinars le kilo. Cette situation de la cherté des fruits et légumes doit être réglée par les responsables concernés car, à tous les dépassements il y a une limite. Et le malheureux citoyen paie toujours les " prix " affichés par ces spéculateurs sans foi ni loi. Alors que chacun prenne ses responsabilités pour que le citoyen puisse au moins se concentrer ne serait-ce que sur son travail sans se mettre à réfléchir comment faire pour réduire ses dépenses au minimum au vu de cette hausse des prix des fruits et légumes qui ne cessent d'augmenter ne lui permettant même pas un instant de répit…