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Des historiens se penchent sur des aspects "peu connus"
Histoire de l'algérie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2013

Les rédacteurs de l'ouvrage collectif "Histoire de l'Algérie coloniale" réédité chez Barzakh, sont revenus samedi sur des épisodes marquants, mais "moins étudiés" par les historiens, de l'Algérie sous colonisation française.
Sylvie Thénault, directrice de recherche au Centre national de recherche scientifique (Cnrs) de Paris, estime ainsi que "l'enjeu" de ce nouvel éclairage de l'ouvrage est de rappeler que la colonisation de l'Algérie n'a pas été chose aisée : "Souvent, les écrits historiques arrêtent la résistance algérienne face à l'occupant français à l'insurrection menée par El-Mokrani, alors que jusqu'à 1880, il y a eu d'autres soulèvements, certes de moindre importance mais qui ont été occultés par les historiens", commente-t-elle.
Pour le responsable des éditions Barzakh, Sofiane Hadjadj cinquante années (1830-1880) c'est énorme dans l'histoire d'un peuple et "l'imaginaire collectif a tendance à croire à une colonisation qui s'est faite de manière trop facile, comme s'il y avait une occupation de fait".
Pour sa part, Ouanassa Siari Tengour, chercheuse au Centre de recherches en anthropologie sociales et culturelles (Crasc) d'Oran, insiste sur la nécessité de rectifier un fait d'"oubli (quasiment) involontaire de grands bouleversements du XIXe siècle".
A ce titre, elle citera, entre autres, le fait que les Algériens aient commencé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à avoir recours à de nouvelles formes de lutte pour interpeller les colonisateurs, donnant l'exemple des "pétitions apparues dans le Constantinois à la fin du XIXe siècle, en tant que moyen de résistance aux projets coloniaux".
Pour cette chercheuse en histoire, "les Algériens faisaient (par cet acte) leur apprentissage de la politique moderne".
S'agissant des massacres du 8 mai 1945, un autre épisode de la longue histoire du mouvement national algérien, Ouanassa Siari Tengour, estime qu' "au delà de la comptabilité morbide, il y a une autre signification à ces évènements qui impliquent des millions d'Algériens ayant pour la première fois investi la rue. Il y a eu une occupation massive de la rue à l'échelle nationale pas seulement à Sétif, Guelma et Kherrata, les villes les plus médiatisées en raison du nombre des victimes qui y ont péri".
Outre les deux conférencières, Histoire de l'Algérie coloniale a été également co-écrit par l'éditeur Abderrhamane Bouchéne et Jean-Pierre Peyroulou, professeur agrégé et docteur en histoire à Paris également.
Histoire de l'Algérie coloniale, un ouvrage de 700 pages édité en 2012 par les éditions La Découverte, se décline en quatre chapitres : 1830-1880, La prise de possession du
pays ; 1881-1918, deux Algéries ? ; 1919-1944, A l'heure des initiatives algériennes et 1945-1962, Vers l'indépendance de l'Algérie.
Les rédacteurs de l'ouvrage collectif "Histoire de l'Algérie coloniale" réédité chez Barzakh, sont revenus samedi sur des épisodes marquants, mais "moins étudiés" par les historiens, de l'Algérie sous colonisation française.
Sylvie Thénault, directrice de recherche au Centre national de recherche scientifique (Cnrs) de Paris, estime ainsi que "l'enjeu" de ce nouvel éclairage de l'ouvrage est de rappeler que la colonisation de l'Algérie n'a pas été chose aisée : "Souvent, les écrits historiques arrêtent la résistance algérienne face à l'occupant français à l'insurrection menée par El-Mokrani, alors que jusqu'à 1880, il y a eu d'autres soulèvements, certes de moindre importance mais qui ont été occultés par les historiens", commente-t-elle.
Pour le responsable des éditions Barzakh, Sofiane Hadjadj cinquante années (1830-1880) c'est énorme dans l'histoire d'un peuple et "l'imaginaire collectif a tendance à croire à une colonisation qui s'est faite de manière trop facile, comme s'il y avait une occupation de fait".
Pour sa part, Ouanassa Siari Tengour, chercheuse au Centre de recherches en anthropologie sociales et culturelles (Crasc) d'Oran, insiste sur la nécessité de rectifier un fait d'"oubli (quasiment) involontaire de grands bouleversements du XIXe siècle".
A ce titre, elle citera, entre autres, le fait que les Algériens aient commencé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à avoir recours à de nouvelles formes de lutte pour interpeller les colonisateurs, donnant l'exemple des "pétitions apparues dans le Constantinois à la fin du XIXe siècle, en tant que moyen de résistance aux projets coloniaux".
Pour cette chercheuse en histoire, "les Algériens faisaient (par cet acte) leur apprentissage de la politique moderne".
S'agissant des massacres du 8 mai 1945, un autre épisode de la longue histoire du mouvement national algérien, Ouanassa Siari Tengour, estime qu' "au delà de la comptabilité morbide, il y a une autre signification à ces évènements qui impliquent des millions d'Algériens ayant pour la première fois investi la rue. Il y a eu une occupation massive de la rue à l'échelle nationale pas seulement à Sétif, Guelma et Kherrata, les villes les plus médiatisées en raison du nombre des victimes qui y ont péri".
Outre les deux conférencières, Histoire de l'Algérie coloniale a été également co-écrit par l'éditeur Abderrhamane Bouchéne et Jean-Pierre Peyroulou, professeur agrégé et docteur en histoire à Paris également.
Histoire de l'Algérie coloniale, un ouvrage de 700 pages édité en 2012 par les éditions La Découverte, se décline en quatre chapitres : 1830-1880, La prise de possession du
pays ; 1881-1918, deux Algéries ? ; 1919-1944, A l'heure des initiatives algériennes et 1945-1962, Vers l'indépendance de l'Algérie.


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