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Tiha ou nouda ou l'artiste qui souffre en silence...
47e Festival national du théâtre amateur de Mostaganem
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 05 - 2014

C'est la pièce"Tiha ou nouda", de la troupe de théâtre Riadh el ibdae de Fouka (Tipaza), qui a ouvert le bal, en donnant un avant-goût de ce que sera la compétition qui se jouera entre sept troupes venues de différentes regions du pays.
C'est la pièce"Tiha ou nouda", de la troupe de théâtre Riadh el ibdae de Fouka (Tipaza), qui a ouvert le bal, en donnant un avant-goût de ce que sera la compétition qui se jouera entre sept troupes venues de différentes regions du pays.
Le public a eu droit, dimanche dernier, à une belle prestation dans le registre tragi-comique où le désarroi de l'artiste devant le manque d'une prise en charge réelle et effective est rappelé. Mise en scène par Habbouche Youcef, la pièce est constituée de plusieurs situations indépendantes les unes des autres, écrites en groupe, et alimentant une trame inspirée de La répétition du regretté M'Hamed Benguettaf, rendue dans le genre du théâtre pauvre de Jerzy Grotowski.
Un groupe de quatre artistes est, durant plus d'une heure de temps, dans une perpétuelle recherche de soi, pour trouver une issue à la précarité dans laquelle il se retrouve après avoir longtemps rêvé de succès. Dans un environnement hostile, chacun d'eux essaye comme il peut de se tirer d'affaire, étalant des visions utopistes et parfois conduisant à la fatalité, dans un échange soumis à un rythme ascendant où les conflits sont restés dans la réflexion.
Tahiri Khaled, campant le rôle du musicien prisonnier de son instrument (Goumbri), Belbraham Nadir l'artiste peintre ivrogne, Habbouche Salah le poète raté et Bouterfas Abderrahim le metteur en scène aux ambitions démesurées ont su entretenir la problématique liée aux souffrances de l'artiste, dénominateur commun de toutes les situations. Se donnant la réplique, dans un décor presque nu, les comédiens ont bien occupé les espaces de la scène et se sont surpassés portant le texte de l'intérieur au point de s'émouvoir pour offrir à chaque situation les charges émotionnelles qui lui sont nécessaires.
Le théâtre dans le théâtre, utilisé comme outil pédagogique pour une meilleure mise enexergue des problèmes de la société et de l'artiste, a montré le quotidien d'une jeunesse, vivant le fléau de la drogue et de l'alcoolisme devant des politiques sociales, annoncées en fanfare, mais restées vaines et sans effets.
L'absence d'un texte cohérent, écrit dans les normes de la dramaturgie, reste cependant le handicap principal de ce spectacle qui demeure plaisant par le jeu des comédiens et leur envie d'affirmer leur ambition d'exister. "Nous n'avons pas de moyens et encore moins de salle où l'on pourrait travailler et se préparer", a tenu à préciser Habbouche Youcef.
A l'issue de la représentation, une rencontre avec la presse d'une durée de 30 mn, suivie d'une autre avec des universitaires et académiciens, ont été organisées donnant lieu parfois à des débats houleux qui ont sanctionné les différences de vues des intervenants. Fondée en 2011, l'association Riadh El Ibdae de Fouka (Tipaza) se fixe pour objectif le développement et la promotion du 4e art et compte déjà à son actif quatre spectacles dont El Aïkab bila djarima et Dar El Aytem.
Le 47e Festival national du théâtre amateur, mettant en compétition sept troupes issues des sélections régionales, se poursuit jusqu'au 31 mai, avec au programme de la 3e journée la coopérative Nebras d'Adrar, avec un spectacle intitulé Sahd.
Le public a eu droit, dimanche dernier, à une belle prestation dans le registre tragi-comique où le désarroi de l'artiste devant le manque d'une prise en charge réelle et effective est rappelé. Mise en scène par Habbouche Youcef, la pièce est constituée de plusieurs situations indépendantes les unes des autres, écrites en groupe, et alimentant une trame inspirée de La répétition du regretté M'Hamed Benguettaf, rendue dans le genre du théâtre pauvre de Jerzy Grotowski.
Un groupe de quatre artistes est, durant plus d'une heure de temps, dans une perpétuelle recherche de soi, pour trouver une issue à la précarité dans laquelle il se retrouve après avoir longtemps rêvé de succès. Dans un environnement hostile, chacun d'eux essaye comme il peut de se tirer d'affaire, étalant des visions utopistes et parfois conduisant à la fatalité, dans un échange soumis à un rythme ascendant où les conflits sont restés dans la réflexion.
Tahiri Khaled, campant le rôle du musicien prisonnier de son instrument (Goumbri), Belbraham Nadir l'artiste peintre ivrogne, Habbouche Salah le poète raté et Bouterfas Abderrahim le metteur en scène aux ambitions démesurées ont su entretenir la problématique liée aux souffrances de l'artiste, dénominateur commun de toutes les situations. Se donnant la réplique, dans un décor presque nu, les comédiens ont bien occupé les espaces de la scène et se sont surpassés portant le texte de l'intérieur au point de s'émouvoir pour offrir à chaque situation les charges émotionnelles qui lui sont nécessaires.
Le théâtre dans le théâtre, utilisé comme outil pédagogique pour une meilleure mise enexergue des problèmes de la société et de l'artiste, a montré le quotidien d'une jeunesse, vivant le fléau de la drogue et de l'alcoolisme devant des politiques sociales, annoncées en fanfare, mais restées vaines et sans effets.
L'absence d'un texte cohérent, écrit dans les normes de la dramaturgie, reste cependant le handicap principal de ce spectacle qui demeure plaisant par le jeu des comédiens et leur envie d'affirmer leur ambition d'exister. "Nous n'avons pas de moyens et encore moins de salle où l'on pourrait travailler et se préparer", a tenu à préciser Habbouche Youcef.
A l'issue de la représentation, une rencontre avec la presse d'une durée de 30 mn, suivie d'une autre avec des universitaires et académiciens, ont été organisées donnant lieu parfois à des débats houleux qui ont sanctionné les différences de vues des intervenants. Fondée en 2011, l'association Riadh El Ibdae de Fouka (Tipaza) se fixe pour objectif le développement et la promotion du 4e art et compte déjà à son actif quatre spectacles dont El Aïkab bila djarima et Dar El Aytem.
Le 47e Festival national du théâtre amateur, mettant en compétition sept troupes issues des sélections régionales, se poursuit jusqu'au 31 mai, avec au programme de la 3e journée la coopérative Nebras d'Adrar, avec un spectacle intitulé Sahd.


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