Entre le Syndicat des médecins publics et le ministère de la Santé, rien ne va plus. La tension est en effet à son comble avec des grèves répétitives. Le dialogue de sourds s'installe entre les deux parties. Entre le Syndicat des médecins publics et le ministère de la Santé, rien ne va plus. La tension est en effet à son comble avec des grèves répétitives. Le dialogue de sourds s'installe entre les deux parties. Le Syndicat des praticiens de la santé public (SNPSP) a signifié, récemment dans un communiqué, que "rien n'a été réglé dans la plateforme soumise au ministère de la Santé en 2015". C'est le retour à la case départ pour le syndicat qui entend se mobiliser durant ce mois avec des sit-in et grèves prévues entre le 17 et le 23 mai. Selon le docteur Lyes Merabet, président du syndicat "le comportement de l'administration est répressif" du moment qu'il déplore "l'intervention violente lors du sit-in du 4 mai dernier à l'hôpital Mustapha-Bacha". Les médecins du secteur public ne se bornent plus aux questions salariales mais veulent d'autres assurances, notamment "l'application de certaines résolutions, à savoir le statut particulier qui demeure selon eux ambigu. Mais la question qui fâche les praticiens est celle liée aux agressions dont sont victimes les médecins et particulièrement la nuit". Le syndicat recense 2.700 cas d'agressions et d'acte de violence répertoriés dans les CHU et polycliniques. Combien de fois le syndicat a interpellé les autorités à trouver les solutions à ce problème ? Selon le président du syndicat "les pouvoirs publics pouvaient ordonner la mise en place d'un service de sécurité par la DGSN dans chaque établissement de santé" mais rien n'a été fait, selon eux. L'autre point de discorde est celui "des entraves aux libertés syndicales dont sont victimes beaucoup de régions" selon docteur Merabet qui appelle "au respect de la loi sur la liberté syndicale. Nous ne sommes pas des voyous. Nous sommes un syndicat très structuré qui a plusieurs années d'existence" a-t-il fait savoir. La version du département de Boudiaf est autre. Le ministre de la Santé jure, dans un récent point de presse, que "le dialogue n'est pas rompu avec le partenaire social" mais il a esquivé les questions essentielles portant sur la sécurisation des établissements de santé. Il y a juste deux mois, le ministre de la Santé avait promis "de créer une structure de veille et de sécurité pour protéger le personnel médical et soignant contre toute forme d'agressions". Or le SNPSP nie, jusque-là, la concrétisation de cette mesure qui aurait pu pourtant apaiser les tensions. En attendant, les praticiens comptent camper sur leurs positions jusqu'à la satisfaction de cette revendication. Le Syndicat des praticiens de la santé public (SNPSP) a signifié, récemment dans un communiqué, que "rien n'a été réglé dans la plateforme soumise au ministère de la Santé en 2015". C'est le retour à la case départ pour le syndicat qui entend se mobiliser durant ce mois avec des sit-in et grèves prévues entre le 17 et le 23 mai. Selon le docteur Lyes Merabet, président du syndicat "le comportement de l'administration est répressif" du moment qu'il déplore "l'intervention violente lors du sit-in du 4 mai dernier à l'hôpital Mustapha-Bacha". Les médecins du secteur public ne se bornent plus aux questions salariales mais veulent d'autres assurances, notamment "l'application de certaines résolutions, à savoir le statut particulier qui demeure selon eux ambigu. Mais la question qui fâche les praticiens est celle liée aux agressions dont sont victimes les médecins et particulièrement la nuit". Le syndicat recense 2.700 cas d'agressions et d'acte de violence répertoriés dans les CHU et polycliniques. Combien de fois le syndicat a interpellé les autorités à trouver les solutions à ce problème ? Selon le président du syndicat "les pouvoirs publics pouvaient ordonner la mise en place d'un service de sécurité par la DGSN dans chaque établissement de santé" mais rien n'a été fait, selon eux. L'autre point de discorde est celui "des entraves aux libertés syndicales dont sont victimes beaucoup de régions" selon docteur Merabet qui appelle "au respect de la loi sur la liberté syndicale. Nous ne sommes pas des voyous. Nous sommes un syndicat très structuré qui a plusieurs années d'existence" a-t-il fait savoir. La version du département de Boudiaf est autre. Le ministre de la Santé jure, dans un récent point de presse, que "le dialogue n'est pas rompu avec le partenaire social" mais il a esquivé les questions essentielles portant sur la sécurisation des établissements de santé. Il y a juste deux mois, le ministre de la Santé avait promis "de créer une structure de veille et de sécurité pour protéger le personnel médical et soignant contre toute forme d'agressions". Or le SNPSP nie, jusque-là, la concrétisation de cette mesure qui aurait pu pourtant apaiser les tensions. En attendant, les praticiens comptent camper sur leurs positions jusqu'à la satisfaction de cette revendication.