Install� depuis peu � la t�te du d�partement de la solidarit�, Barkat n�a pas �t� exempt� de la traditionnelle audition. Il a d� pr�senter le bilan de 2009 du secteur, p�riode � laquelle officiait Ould Abb�s � la t�te de ce minist�re. Il annonce, � l�occasion, une r�vision des m�canismes d�aide aux plus d�munis. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - S�il compte apporter des am�nagements aux diff�rentes formules d�aide aux couches d�favoris�es, le ministre de la Solidarit� ne donne pas davantage de d�tails sur ses intentions. Il pr�cise seulement que les changements qu�il compte introduire se feront en fonction du �d�veloppement social et �conomique�. ll semblerait que ces changements concernent essentiellement la cat�gorie des personnes handicap�es puisque Barkat parle d�une approche visant � mettre en place des �m�canismes nouveaux d'insertion professionnelle par le biais de la mise en place de structures de travail prot�g� et la facilitation pour l'acquisition des �quipements et appareillages adapt�s�. Une strat�gie participative puisque le d�partement de Barkat envisage d�impliquer les associations autour de projets qui, dit-il, pourraient �s'organiser autour de la cr�ation d'activit�s que les associations qui agissent dans le domaine pourraient d�velopper en direction des personnes �g�es, handicap�es ou se trouvant en difficult� sociale�. Le micro-cr�dit continuera visiblement � �tre le mod�le pris� pour l�int�gration sociale des personnes aux besoins sp�cifiques. Selon Barkat, pr�s de 150 000 activit�s g�n�ratrices de revenus ont �t� financ�es par ce dispositif. Abordant la question de la prise en charge des handicap�s en milieu sp�cialis�, le ministre de la Solidarit� a fait part du renforcement du r�seau par l'ouverture de 14 nouveaux �tablissements, ce qui porte le nombre total � 289 structures, disposant d'une capacit� th�orique d'accueil de 30 000 places, auxquels s'ajoutent 141 centres g�r�s par le mouvement associatif. Le budget global allou� pour le fonctionnement de ces centres est de 7 milliards de dinars. Pas un mot, cependant, sur les conditions d�accueil et la qualit� des soins qui y sont dispens�s. M�me satisfecit en ce qui concerne la scolarisation des enfants handicap�s. Il est not� une nette augmentation en mati�re d'effectifs pris en charge qui passe de 14 000 enfants � 17 000 au cours de l'ann�e scolaire 2009/2010. Le r�seau infrastructurel s'est �largi par la cr�ation de 12 �tablissements. L� aussi, point de commentaires sur l��tat de ces structures. Certaines sont dans un �tat de d�labrement avanc� mais continuent tout de m�me d�accueillir des enfants. Barkat se f�licite �galement du fait que des �l�ves handicap�s sensoriels b�n�ficient d'une scolarit� dans le cadre du dispositif d'int�gration scolaire en milieu ordinaire de l'�ducation nationale et de la formation professionnelle. Une nette augmentation a �t� constat�e en mati�re de dispositif d'int�gration des d�ficients sensoriels en milieu ordinaire, dont le nombre est pass� de 900 �l�ves en 2008 � pr�s de 1 500 actuellement. Le ministre de la Solidarit� n��voque cependant pas les difficult�s que rencontrent les parents � trouver une place pour leurs enfants face � des directeurs d��tablissements scolaires refusant la diff�rence. A l�issue de cette audition, pas de recommandations de la part de Bouteflika. Le pr�sident de la R�publique s��tant content� de rappeler que �la politique volontariste mise en �uvre en faveur de ces cat�gories sociales s'est traduite par des transferts sociaux d'une ampleur exceptionnelle qui ont permis � l'Alg�rie de satisfaire, avant terme, un nombre important d'objectifs de d�veloppement du mill�naire arr�t�s par l'organisation des Nations unies�, ajoutant que �les efforts consentis dans ce cadre seront consolid�s et amplifi�s�. N. I. CONTRACTUALISATION DES SOINS 160 000 d�munis non assur�s concern�s L�op�ration d'identification des d�munis non assur�s sociaux pour l'acc�s aux soins a permis d��tablir que 160 000 personnes sont concern�es. Un comit� de suivi de la mise en �uvre de la relation contractuelle pour les soins dans les h�pitaux a �t� mis en place au mois de mai de l�ann�e derni�re.