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La CD de la LFP préfère communiquer ses verdicts après les élections présidentielles Souakir (USMMH) invité à déposer une plainte pour tentative de corruption
Les deux ligues reprendront du service durant le week-end du 24 au 25 avril, soit un peu moins d'un mois après les deux demi-finales de la coupe d'Algérie (JSK-CRBAF et JSMC-JSK) disputées le 29 mars dernier. Une aubaine pour les clubs des deux paliers en vue de peaufiner leurs derniers réglages en prévision des dernières rencontres de leur championnat respectif. Mais aussi à la Ligue nationale de football d'assainir certaines situations disciplinaires en suspens. Plusieurs affaires devaient être traitées au lendemain des matches de coupe mais également lors de la 25e journée des deux championnats. Les violences connues lors du match USMB-NAHD, USMMH-USMBA (complément d'informations à propos des soupçons de corruption durant cette confrontation comptant pour la 24e étape) ainsi que d'autres affaires disciplinaires ont été légion lors de cette levée avant la trêve. Néanmoins, la commission de Hamid Haddadj a préféré renvoyer, malgré la gravité des faits de plusieurs dossiers, son verdict à l'après-élection présidentielle. Un report qui a été diversement apprécié par les responsables des clubs concernés aussi bien par les éventuelles sanctions que par leurs retombées sur les équipes en course pour le maintien ou l'accession mais aussi par les observateurs qui font, pour leur part, remarquer que le renvoi du traitement de ces affaires obéit à une instruction de la FAF, et d'autres cercles de décision, qui tentaient d'anticiper toute velléité à l'occasion du scrutin présidentiel. Pour autant, la commission de discipline de la LFP n'est pas restée «insensible» au brûlant dossier du match USMM Hadjout-USM Bel-Abbès qui avait connu un déroulement mouvementé (envahissement de terrain, agression de joueurs etc.) mais a été suivi, outre les sanctions infligées aux Hadjoutis (match perdu en sus de deux rencontres à huis clos), par les révélations de l'attaquant du club local, Hicham Souakir à propos d'une prétendue tentative de corruption dont se serait rendu coupable un dirigeant de l'USMBA, Abdelhakim Serrar pour ne pas le nommer. Aussi, on apprend que, dans ce dossier, toutes les parties ont été entendues. Pour autant, l'affaire n'est pas totalement close. La commission de discipline doit encore reprendre l'affaire la semaine prochaine avec un éventuel fait nouveau. En l'occurrence une plainte officielle que le joueur devrait déposer (ou l'a déjà déposé) pour enclencher la procédure judiciaire tel que souhaité par la structure fédérale. Un élément qui pourrait s'avérer préjudiciable au club belabbésien et, particulièrement, à son nouveau DG de la SSA. Un Abdelhakim Serrar, à propos duquel la LFP n'a aucun document prouvant qu'il occupe des responsabilités au sein du club de la Mekerra, qui s'est déclaré «serein» au lendemain des révélations faites par l'ancien joueur de l'USMH, le NAHD et du MCEE que l'ESS, alors présidée par Serrar, voulait enrôler en 2008. Natif de… Sétif, Souakir, qui a écopé de trois matches de suspension (au même titre que le défenseur belabbésien Djillali Yahia) puisque signalé par l'arbitre dudit match (USMMH-USMBA) n'a jamais apprécié la volte-face de Serrar qui lui a promis de tout entreprendre (obtenir sa libération de l'USMH, ndlr) pour réaliser son rêve de rejouer sous le maillot de l'Entente…