Du 18 au 20 novembre 2004 s'est tenue � Beyrouth, au Liban, une r�union de repr�sentants de parlementaires venus d'une dizaine de pays arabes et du Maghreb dont l'Alg�rie. Principal point � l'ordre du jour : la cr�ation de la section des pays arabes de la Gopac (Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption). Beyrouth de notre envoy� sp�cial L'initiative de cette rencontre — dont la mise en place a �t� particuli�rement laborieuse — revient au secr�tariat international de la Gopac dont le si�ge est � Ottawa, au Canada, et � l'ONG Transparency Liban, soutenue par le Pnud (agence onusienne pour le d�veloppement) et Transparency international. La rencontre a �t� marqu�e par les interventions de parlementaires �gyptiens sur le r�le et la mission des parlementaires contre la corruption, d'un haut fonctionnaire libanais sur la convention des Nations unies contre la corruption, et les �changes d'exp�riences d'autres r�gions du monde o� les parlementaires se sont organis�es en sections r�gionales. Pour rappel la Gopac a �t� cr��e en 2002 (voir encadr� ci-dessus sur ses missions). Lors de la 3e journ�e de cette rencontre, les parlementaires pr�sents (� remarquer l'absence de la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et la Syrie) ont cr�� la section des pays arabes. LeParlement alg�rien �tait repr�sent� par trois d�put�s et deux s�nateurs, tous d�sign�s par les pr�sidents des deux chambres, et ce, � la demande des organisateurs. Le s�nateur Mahi-Bahi — (ancien ministre de la Justice) — faisant partie du tiers pr�sidentiel est membre fondateur de la Gopac en 2002 au Canada. Il devait faire un expos� inscrit au programme, puis s'est d�sist� en derni�re minute. Visiblement, des instructions auraient �taient donn�es par Bensalah, pr�sident du S�nat, pour que les parlementaires alg�riens adoptent durant cette rencontre un profil d'observateurs ! Pour quelles raisons ? Certains parmi eux ont annonc� qu'� leur retour en Alg�rie ils cr�eraient une association nationale des parlementaires alg�riens contre la corruption, d'une sorte de section locale de la Gopac, alors que d'autres semblaient sceptiques sur pareille initiative qui pourrait ne pas avoir le feu vert des pouvoirs publics ! Cette position en retrait de la d�l�gation alg�rienne � Beyrouth explique certainement l'absence de l'Alg�rie dans le bureau �lu de la section des pays arabes de la Gopac. Le pr�sident la R�publicaine libanaise a re�u les parlementaires pr�sents � cette rencontre. L'ambassadeur d'Alg�rie au Liban — accompagn� de ses proches collaborateurs — a offert un d�ner � la d�l�gation alg�rienne (et au journaliste du Soir d'Alg�rie). La question de "l'acc�s � l'information" �voqu�e lors de cette r�union a fait l'objet de plusieurs expos�s � partir de la r�alit� des pays arabes.