Si le poisson est hors de prix, c'est en raison d'une production insuffisante, disent les professionnels. Et lorsqu'on apprend que le volume de poisson pêché sur la côte algéroise est en recul de près de 300 tonnes en 2016 comparativement à 2015, le citoyen est invité à zapper complètement le poisson de la liste des mets à consommer, même avec modération. Et comme pour enfoncer le clou, de récentes statistiques révèlent que 88% des poissons pêchés en 2016 sont constitués de poissons bleus, ceux du pauvre. Même la sardine a pris des allures de produit de luxe. Désormais, on ne parle plus de pauvre quelle que soit l'espèce pêchée.