Les capacités du secteur de la santé à Djelfa la qualifient pour la réalisation d'un CHU    La Journée nationale de la mémoire reflète l'intérêt particulier accordé par le président de la République à la mémoire nationale    Ouverture du 4e Salon international "Annaba Siaha"    Mali: une coalition d'opposition défie la suspension "illégale" des activités politiques    CHAN 2025/Algérie-Gambie: la délégation gambienne rate son vol pour Alger    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    Mascara: camp médical et chirurgical au profit d'enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale et de personnes aux besoins spécifiques    Education: garantir la qualité de l'enseignement pour permettre aux élèves de passer les examens en toute confiance    Alger: coup d'envoi de la caravane de la Mémoire nationale    Journée nationale de la Mémoire: plusieurs moudjahidine et personnalités nationales distingués    Inauguration et baptisation de plusieurs infrastructures aux noms de chouhada et de moudjahidine dans l'Ouest du pays    CHAN-2025/Algérie-Gambie: les "Verts" à pied d'œuvre à Annaba    FAF: inauguration du mini-terrain "FIFA Arena" à Alger    Une rapporteuse de l'ONU exprime ses "vives préoccupations" concernant le harcèlement d'un militant sahraoui par le Maroc    L'ancien ministre Hamid Sidi Saïd n'est plus    Larbaoui reçu à Freetown par le Président sierra-léonais    Le ministre de l'Industrie inspecte les unités et structures de l'usine "Safia" de raffinage de l'huile alimentaire    Sonatrach participe au 1er Salon national de la Qualité, de l'Hygiène, de la Sécurité et de l'Environnement à Oran    Les réfugiés victimes d'extorsion, de vol et de violence sexuelle    Sit-in des travailleurs (CTA) de ''ERGR Aurès'' devant le siège de la wilaya    Sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar algérien sur le marché officiel et celui du marché parallèle    Mise à l'honneur des métiers artisanaux avec la première édition du concours « Sika Carreleur Compétition »    «Le capital-investissement a permis de financer 167 PME »    «On a besoin de nos supporters à Annaba»    L'Inter Milan en finale après un match légendaire face au Barça    Entre barbouillage pictural et maquignonnage culturel    L'autre visage de la Libération    Saadaoui s'engage à incarner une école moderne et des conditions de scolarisation décentes    Le criminel Netanyahou se présente pour la 28e fois devant le tribunal pour corruption    La FAF averti, des supporters s'interrogent    Célébration du 66e anniversaire de la mort du colonel Si M'hamed Bougara    Bruno Retailleau a contribué à répandre la haine anti-musulmans    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'appel de Tebboune aux Algériens
Lutte contre la corruption
Publié dans L'Expression le 11 - 12 - 2022


Quand en 2019, le Mouvement populaire «Hirak» avait réclamé le départ des symboles de la corruption et des membres de la «Issaba», personne ne pouvait penser que cette revendication allait prendre une signification plus approfondie sur le terrain de la réalité. En fait, l'histoire qui en a découlé a connu une succession d'événements inattendus et, pour le moins, audacieux. En effet, la chute de l'ancien système a provoqué un remue-ménage organique et judiciaire historique au sein des arcanes du pouvoir, alors. Les Algériens découvraient, pour la première fois, ces fameuses Istn (interdictions de sortie du territoire national), qui avaient touché les plus illustres personnalités et hommes d'affaires proches alors des centres de décision. Aux Istn allaient succéder les mises en examen et accusations, suivies de mandats de dépôt à l'encontre de nombre d'anciens ministres, walis et autres hommes d'affaires. Des parlementaires en exercice, impliqués dans des affaires scabreuses, ont vu leur immunité voler en éclats, suite à des enquêtes les mettant directement en cause. Les deux anciens Premiers ministres, cités dans des affaires de corruption et de dilapidation de deniers publics, ont été traduits manu-militari devant la justice et mis sous mandat de dépôt. Les Algériens découvraient, pour la première fois, l'étendue et la puissance de l'appareil judiciaire de leur pays. Personne n'était à l'abri des poursuites judiciaires et des requêtes de justice. Personne ne pouvait se targuer d'être immunisé. Les arrestations et les mises en examen officielles devenaient monnaie courante et les milieux de la Issaba allaient vivre leur dernier quart d'heure, au grand bonheur des citoyens algériens inquiets du devenir de leur pays. Trois années se sont écoulées depuis ces instants fatidiques qui allaient changer la face de l'Algérie contemporaine et les procès des anciens hauts responsables de l'état, ainsi que ceux auxquels ils étaient liés, n'ont pas encore fini de dévoiler l'ampleur du mal engendré à certaines institutions du pays. Que de chemin parcouru depuis. C'est le sens à donner à ce tweet du président de la République lancé, vendredi, sur son compte officiel Tweeter, où il exhorte les Algériennes et les Algériens à poursuivre le chemin de l'assainissement des niches de la corruption et à parachever la lutte contre ce phénomène dévastateur. «Nous avons fait de grands pas ensemble dans la lutte contre la corruption et la responsabilisation des corrompus, et nous sommes toujours fidèles à cet engagement. J'appelle les Algériennes et les Algériens, chacun à partir de son poste, en cette Journée internationale de lutte contre la corruption, à poursuivre le combat», notait le président Tebboune. Un engagement réitéré par la plus haute institution du pays, à savoir la présidence de la République, quant à poursuivre le combat sans répit, ni déviation. Dans ses différentes interventions, Tebboune avait souligné son engagement quant à mener une lutte implacable contre ce fléau dévastateur et un démantèlement des cercles affiliés. La Journée internationale de lutte contre la corruption a été l'occasion pour le président de la République de rappeler ses engagements à cet effet. Des engagements qui sont, au demeurant, appuyés par des actions et, surtout des résultats probants et palpables. D'abord, «la responsabilisation des corrompus» où plus d'une quarantaine d'anciens hauts responsables et hommes d'affaires ont été déférés par- devant la justice et incarcérés. Ensuite, l'Etat a procédé à la réactualisation son arsenal juridique et mis en conformité sa législation afin de l'adapter aux normes internationales, suite à la révision de la Constitution de novembre 2020. Afin de parfaire son arsenal juridique et ses instruments de lutte contre la corruption, l'Algérie a mis en place la haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (Hatplc). Une instance qui vient renforcer le cadre institutionnel pour veiller à la préservation des deniers publics et la moralisation de la vie publique nationale. À l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la corruption, la présidente de la haute autorité de transparence Hatplc, Salima Mesrati a rappelé, devant les responsables du programme des Nations unies(Pnud) en Algérie et des membres du Parlement, les engagements de l'Algérie dans la lutte contre ce fléau dangereux pour la société mondiale. Par ailleurs, le secrétaire général de la Haute autorité de transparence, Moulay Larbi Chaâlal a rappelé, jeudi dernier, qu'un «projet de loi indépendante» visant la protection des lanceurs d'alerte était en préparation. «Le signalement est l'un des mécanismes les plus importants pour lutter contre la corruption, mais malheureusement en Algérie nous n'avons pas cette culture, d'autant plus que les lanceurs d'alerte craignent les menaces et les provocations auxquelles ils peuvent être exposés», devait-il déclarer sur les ondes de la Radio nationale.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.