L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger, Abdelkader Taleb Omar, vient de saluer le rôle de l'Algérie dans la défense des causes justes en Afrique et à travers le monde au niveau des forums internationaux. «L'Algérie joue un grand rôle reconnu, non seulement dans la défense de la cause sahraouie, mais aussi dans la défense de toutes les affaires justes en Afrique et à travers le monde au niveau des forums internationaux, à l'instar du Conseil de sécurité de l'ONU», a déclaré le diplomate. Poursuivant Taleb Omar a salué «le rôle prépondérant joué par l'Algérie dans le rassemblement des leaders des mouvements de libération dans les années 60 et sa grande contribution à la libération de plusieurs pays africains ». Il a également souligné que «la nouvelle Algérie continue aujourd'hui de porter le flambeau de la libération et d'œuvrer au développement à la souveraineté, au progrès et à la prospérité de l'Afrique ». «La nouvelle Algérie continue, aujour-d'hui de porter le flambeau de la libération et d'œuvrer au développement à la souveraineté, au progrès et à la prospérité de l'Afrique », a souligné le diplomate. Chose affirmée par Nkrumah Samia Yaba Christina, fille de l'ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, qui a pour sa part salué «la place importante » qu'occupe l'Algérie en Afrique et dans le monde grâce à son attachement à l'esprit de la guerre de libération ». Dire que l'Algérie joue un grand rôle reconnu dans la défense de la cause sahraouie est un secret de Polichinelle. Le pays s'est toujours distingué par son soutien indéfectible à toutes les causes justes en Afrique et ailleurs. Il s'agit, en effet, d'une position constante qui ne date pas d'hier et qui a contribué à changer le cours de l'histoire de nombreuses nations. En Afrique, les exemples ne manquent pas. Alger a toujours ouvert ses bras pour soutenir les mouvements de libération dans le continent. Les liens étroits entre l'Algérie et le leader Nelson Mandela et l'appui diplomatique apporté par l'Algérie en faveur du droit inaliénable à l'autodétermination du peuple sud-africain, et qui avait porté le combat devant les Nations unies sont des faits que nul ne peut nier. La nouvelle Algérie continue sur la même lancée. Le pays a abrité les travaux de la 12e édition de l'université d'été des cadres du Polisario à Boumerdès, et a ouvert ses bras pour accueillir nos frères sahraouis conduits par le président Brahim Ghali. L'évènement a constitué une nouvelle tribune offerte à ce pays ami dont le territoire continue d'être occupé illégalement par le Makhzen. Dans ce sillage, le président Brahim Ghali a mis l'accent sur la nécessité, pour l'ONU, d'accélérer la mise en œuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental en imposant l'application de sa Charte et de ses résolutions sur la question et en accélérant le processus permettant à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum (Minurso) de mener à bien cette mission. «Nous insistons encore une fois pour que l'ONU accélère la mise en œuvre de son engagement à parachever la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, en faisant respecter l'application de sa Charte et de ses résolutions, et en protégeant les civils sans défense croupissant sous le joug de l'occupation », a déclaré le président sahraoui à la clôture des travaux de la 12e édition de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de l'Etat sahraoui. Ghali a également appelé l'organisation internationale «à accélérer le processus devant permettre à la Minurso de parachever sa mission d'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, conformément au plan de règlement ONU-OUA de 1991, seul accord accepté et signé par les deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, et adopté à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU ». Au niveau continental, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, a appelé l'Union africaine (UA) à «imposer l'application stricte des principes et des objectifs de l'Acte constitutif de l'UA, notamment le respect des frontières héritées à l'indépendance ». L'Union européenne (UE) est appelée également à «s'abstenir de signer tout accord avec l'Etat d'occupation marocain, qui inclut les territoires, l'espace aérien ou encore les eaux territoriales du Sahara occidental », «d'autant plus qu'il s'agit », a-t-il poursuivi, « d'une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et du droit européen, ce qui constitue également une participation directe à l'assassinat, au déplacement, à la répression, au blocus et au pillage des ressources naturelles subis par le peuple sahraoui ».