En vertu de mon droit à recourir, en cas d'injustice subie, à votre autorité, je m'adresse aujourd'hui à vous, M. le Président dans l'espoir que justice soit rétablie. Je m'adresse à vous, M. le président de la République, à tous les représentants de la Nation, à l'Algérie entière. Un appel d'une mère qui a peur de quitter ce monde tout en laissant une fille et son garçon dans la situation actuelle. Depuis près d'une dizaine d'années, j'occupe une baraque à l'adresse sus-indiquée. À cette adresse vivait une vingtaine de familles. En date du 02/02/2009, une opération de relogement a été menée par les autorités de la daïra de Dar El- Beida. Tous les voisins ont été relogés sauf moi. Auparavant, j'habitais au centre de transit de Bab Ez Zouar (ex-foire d'Alger) depuis 1996. Lors de l'opération en hors wilaya, j'avais opté pour la wilaya de Béjaïa suivant décision d'attribution n°00529/DC/99 du 31/08/99 et avait acquitté la caution de 43194.72 DA. Cette opération de relogement ayant été suspendue pour des raisons que j'ignore, je n'ai jamais bénéficié de ce logement, ni remboursé par I'OPGI de Béjaïa malgré plusieurs demandes d'audience, de requêtes puis de demandes de remboursement. Et ce depuis 11ans ! Depuis cette fameuse date du 02/02/2009, j'occupe avec ma fille et son enfant de 3 ans cette baraque à moitié démolie, dans des conditions inhumaines et incompatibles avec le minimum que peut supporter un être humain. Le plus rageant, c'est qu'à ce jour, aucune autorité ne s'est inquiétée de notre sort et ce malgré les recours introduits et les demandes d'audience formulés auprès du wali délégué. Ma fille étant confrontée depuis ce jour à des problèmes d'absentéisme, s'est retrouvée dans une situation inconfortable auprès de son employeur, qui de son côté, par le biais du syndicat, a demandé une audience au wali délégué de Dar El Beïda. Reçu le 20/12/2010, tout un dossier nésumant cet imbnoglio a été remis au cabinet du wali sans aucune réponse à ce jour.Je vous invite à venir voir par vos propres yeux la situation dans laquelle vit une famille algérienne au XXIe siècle, victime de la gabegie. Le népotisme et la corruption qui règnent dans les institutions qui devraient servir le citoyen, mais qui réellement plongent celui-ci dans la misère et tout ce qui peut en découler. Mes plus sincères salutations. Ci-joint: toutes les preuves de ce que j'affirme. Veuve Guerroudj Chaya, née Senouci 48,rue Ali Séghir - Bordj El Kiffan / Daïra de Dar El Beïda -Alger