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Les investissements étrangers en Algérie
“Les entreprises étrangères ne quitteront pas l'Algérie"
Publié dans Liberté le 30 - 01 - 2013

Serions-nous devenus paranoïaques, au point de nous interroger sur le moment choisi par l'internationale djihadiste de frapper de plein fouet notre poumon économique ?
Cela s'est passé au moment même où les débats sur les amendements de la loi des hydrocarbures, qui visent notamment à attirer les investisseurs étrangers pour l'exploitation de nos ressources énergétiques conventionnelles et non conventionnelles, telle que le gaz de schiste, se déroulaient au parlement. Etrange coïncidence des faits. Sauf que durant les grands moments du terrorisme que nous avons vécus, nous n'avons pas souvenir que beaucoup de multinationales avaient quitté notre pays. Tant leurs superprofits étaient considérables. Le ministre de l'énergie et des mines a affirmé devant les parlementaires que “les entreprises étrangères n'ont pas l'intention de quitter l'Algérie", rejoignant les propos de Mariso, patronne du Medef, qui, en pleine crise de ce que nous avons vécu à In Amenas avant l'issue de l'attaque, a affirmé que “la volonté des entreprises françaises est de ne pas quitter l'Algérie". Faut-il rappeler qu'au paradoxisme de la décennie noire, nos sites gaziers et pétroliers étaient sécurisés par nos propres forces de sécurité. Selon Abdelaziz Rahabi, dans entretien accordé à un de nos confrères, “les terroristes savent qu'en Algérie les sites gaziers et pétroliers qui étaient protégés par l'armée ont été confiés par Chakib Khelil à des sociétés de gardiennage qui ne sont pas préparées à ces missions... L'ancien ministre de l'Energie avait, à l'évidence, une appréciation erronée de la réalité et de la complexité des types de menaces contre l'Algérie". Appréciation erronée ou corruption ? Tout laisse croire qu'on s'est amusé impunément des intérêts nationaux. Pour rappel, le pouvoir politique algérien, dans les années 2000, a tout misé sur les investissements directs étrangers (IDE) pour relancer l'économie nationale. L'espoir et les attentes de ces apports extérieurs ont suscité beaucoup d'enthousiasme. Dans le même temps, les autorités algériennes ont initié des opérations de privatisation des entreprises publiques économiques, considérant que ces dernières étaient “inaptes" à s'adapter aux exigences et à la flexibilité de fonctionnement de l'économie de marché. Le secteur privé productif national, quant à lui, a été marginalisé, pour ne pas dire abandonné à son sort, en faveur d'un développement inconsidéré de la sphère spéculative, dans un marché complètement débridé et dopé par des importations tous azimuts. Cette approche économique, qui a été pilotée par l'ancien ministre de la Privatisation et de la Promotion des investissements (Temmar pour ne pas le citer) dans le secteur industriel notamment, a, l'on se souvient, suscité beaucoup de réserves et de critiques, aussi bien de la part d'une grande partie de la classe politique, que celle des experts des questions économiques et sociales. Ces derniers ont estimé que la démarche, qui avait été entreprise par les pouvoirs publics, a manqué de lisibilité et, dans certains cas, de transparence, notamment dans les conditions de passation des contrats relatifs à sa mise en œuvre. D'aucuns ont évoqué la “panne" de vision stratégique et cohérente du développent économique en général et du secteur industriel en particulier. Depuis 2008- 2009, l'avènement de la crise financière internationale et son impact sur les économies réelles ont donné un coup de frein aux flux financiers internationaux. Notre pays n'a pas échappé à cette situation de gel de ces flux à l'échelle mondiale. Ainsi, selon le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) Jeol Toujas-Bernate, l'Algérie aurait enregistré une baisse des investissements étrangers de 60% en 2009 par rapport à 2008. Par ailleurs, le rapport de l'observatoire des annonces d'investissements et de partenariat en Méditerranée (Anima MPO) affirme pour sa part que les investissements directs étrangers en Algérie ont chuté de plus de 50% entre 2008 et 2009.
A. H.


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