Le projet de loi relatif à la métrologie favorisera la compétitivité et la promotion de l'économie. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a indiqué mercredi à Alger que le projet de loi relatif au système national de métrologie contribuera au renforcement de la souveraineté nationale, et au développement de l'économie nationale, et favorisera la compétitivité industrielle. Présentant le projet de loi lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, M. Bouchouareb a précisé que le texte entrait dans le cadre de la série de réformes engagées par le gouvernement dans le domaine économique, à l'instar de l'amendement de la loi sur les PME et du code des douanes. Le projet de loi relatif au système national de métrologie est dicté par les développements économiques aux niveaux local, régional et international qui rendent nécessaires l'adaptation de la législation nationale aux nouvelles normes industrielles internationales et l'accompagnement du développement économique et industriel, a soutenu le ministre. Le texte vise à établir un cadre unifié pour la mise en place d'un véritable système de métrologie de niveau international qui intègre pour la première fois les aspects de la métrologie industrielle et de la métrologie fondamentale, a ajouté M. Bouchouareb. L'Algérie a besoin aujourd'hui d'un système reposant sur une structure adaptée, et des infrastructures fortes, à même de garantir l'intégrité des échanges commerciaux aux niveaux local et international tout en préservant l'économie nationale et les intérêts des consommateurs, a affirmé le ministre. «Ce projet de loi permettra aux opérateurs économiques de consacrer la qualité selon les normes internationales et de se positionner sur les marchés internationaux pour réduire le fossé entre le système de métrologie en Algérie et les systèmes similaires dans le monde», a précisé M. Bouchouareb. Parmi les raisons de ce fossé, figurent la limitation de la métrologie aux tâches classiques et l'existence d'un dysfonctionnement par rapport au progrès enregistré au niveau mondial, dans les domaines de la santé, l'environnement et la sécurité, a précisé le ministre. A ce propos, le ministre a relevé l'existence d'un vide juridique en terme de prise en charge de la métrologie industrielle et fondamentale. Bouchouareb a, en outre, indiqué que l'Office national de métrologie légale (ONML) «ne jouit pas d'un statut adapté permettant l'attrait des compétences et l'exécution des tâches qui lui sont confiées». Le même texte vise également la mise en place d'un laboratoire national de référence en métrologie ainsi que la réhabilitation des services de métrologie légale non centralisée.