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Ouverture de la nouvelle corniche supérieure à la mi-mai: Vers une décongestion partielle du trafic en attendant la 3e tranche
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 04 - 2018

Quel effet aura l'évitement de Mers El-Kébir sur la corniche ? Un désengorgement partiel du trafic et une fluidification relative du flux. C'est une conséquence logique en attendant d'y voir plus clair avec la mise en service du segment dès la pré-saison, vers la mi-mai. Mais de là à dire qu'il en découlera une décongestion totale et définitive, c'est aller vite en besogne.
Comme son nom l'indique, cette infrastructure routière permettra de contourner la ville de Mers El-Kébir. C'est un détour, une boucle extramuros. Ce qui n'est pas rien, loin de là, dans la mesure où la section de la corniche inférieure longeant Mers El Kébir est l'un des goulots d'étranglement les plus incommodes de cette desserte, comme il y en a beaucoup. Si ce n'est le pire d'entre eux. Cette nouvelle liaison, via échangeur à hauteur de la Base navale, entre la RN2 et la corniche supérieure, au point d'intersection CW44-CW45 au lieudit Aïn Khedidja, va permettre donc d'éviter -et même d'anéantir- le gros bouchon qui se forme tout au long de ce tronçon cauchemardesque et bien au-delà, jusqu'à Saint Rock à l'entrée d'Aïn El-Turck. Dans les deux sens s'entend. Le piège « Sainte Clotide-Marsa », tout le monde connaît mais personne n'en échappe. Les abonnés de la navette sont les plus lésés, les estivants habitués de la destination Oran dans une moindre mesure. Pour les uns comme pour les autres, ce long calvaire ne sera à coup sûr qu'un mauvais souvenir dès la mi-mai avec l'entrée en matière de l'échangeur de Mers El-Kébir. Bien évidement, les bienfaits du nouvel évitement autoroutier ne seront ressentis dans toute leur étendue et à leur plus haut degré qu'après le mois de Ramadhan, pratiquement à partir du début du grand déferlement sur le littoral.
UN MOIS POUR FAIRE DES REAJUSTEMENTS
Ce qui offrira d'ailleurs aux pouvoirs publics un bon intervalle de test, une période d'adaptation à même de leur permettre d'opérer d'éventuels réglages (en matière de logistique, signalisation, schéma de régulation, plan de transport, stratégie de prévention et de sécurité routières…) en mode « niveau moyen » du débit du flux avant de passer au « niveau maximal » coïncidant avec le rush estival. Dans cette optique, l'un des points élémentaires à prendre en charge dès aujourd'hui, l'éclairage public qui fait défaut sur la corniche supérieure de part en part. Cet aspect avait été évoqué lors de la récente visite du wali, par le biais de laquelle il avait fait l'annonce de l'ouverture de cette route dès la mi-mai, à la faveur d'un point de situation présenté sur place. La mise en place du réseau sur tout le circuit long de 12 km, sans compter la longue partie sinueuse du CW45 qui démarre de la trémie de «Coca» et se branche avec le CW44 au carrefour sur lequel débouche la nouvelle connexion RN2-corniche supérieure, est mission impossible avant l'échéance d'ouverture, même l'étude n'étant pas lancée par la DTP, le strict minimum serait d'éclairer la jonction entre l'ouvrage d'art de la RN2 et l'itinéraire montagneux déjà prêt, c'est-à-dire le tronçon en cours de chantier : le dernier anneau de la boucle qui tarde à venir.
UN AVENANT DE 70 MILLIARDS
Là en effet, en raison de la nature du sol, un terrain argileux et fort accidenté, les travaux d'excavation et de terrassement avaient provoqué des accidents en cascade, sous forme d'affaissement de sol, tassement ou éboulement et, pour y remédier, l'on a dû après maturation de l'étude recourir à des dispositifs de protection et de confortement, dont notamment un mur de soutènement et un viaduc. Le mur en 86 pieux qui a pour fonction d'arc-bouter et de retenir le massif argileux, long de 240 mètres, en est à 70% d'avancement, reste le dispositif de retenue non encore lancé, l'ouvrage hydraulique qui est à 90%, les travaux d'enrochement à moitié faits, ainsi que la chaussée et la signalisation en dernier lieu. Naturellement, cela aura eu un coût : un avenant de 700 millions de DA, travaux d'aménagement et de lifting post-chantier inclus. Rien que cela. Alors que sept entreprises de réalisation viennent d'être installées par la DTP pour aménager et relooker le prolongement de l'échangeur de part et d'autre sur le boulevard pénétrant de Mers El-Kébir, le lot relatif à l'aménagement du talus longeant l'ouvrage semble avoir des relents d'un bon chantier, qui saura a priori respecter son délai, 9 mois. Pour un coût de 18,3 milliards, ce projet consiste à stabiliser le terrain aux abords du viaduc, éliminer les risques de glissement de terrain et de l'érosion tout en remédiant aux ravinements de matériaux qui colmatent les exutoires et inondent la RN2, avec à la clé une végétalisation du monticule de bout en bout.
CHEMIN VICINAL SANTA CRUZ-MARSA : PLUS QU'UNE ALTERNATIVE
Bref, tout laisse à penser que cette fois-ci l'échéance annoncée est la bonne, la juste. Parce que les fausses annonces, les mauvaises pourrait-on dire même, il y en a eu tant et plus sous Abdelghani Zâalane. Le wali pas le ministre. L'heure n'est plus aux flash-back, les exemples d'engagements tenus et de paris relevés, tous registres confondus, de l'actuel gouverneur de la ville sont assez nombreux pour accorder tout le crédit à son ultimatum du 15 mai. Pour autant, il ne faut pas non plus croire à un effet radical, absolu, de cette nouvelle route en termes de mise à niveau du trafic sur la destination Oran-ouest. Ce n'est, comme son intitulé l'indique, que la 2ème tranche d'un projet global qui se matérialise étape par étape. Par à-coups plutôt. On n'aura droit de rêver d'une desserte littorale fluide, bien sécurisée et confortable, qu'une fois le puzzle sera fini avec le montage des éléments manquants. Notamment la 3ème tranche qui doit relier Oran-ville à la corniche supérieure via Bd Mâata (une des variantes prévues) par le canal d'un pont accédant aux hauteurs du Mont Murdjajo. Laquelle idée ne date pas d'hier, puisqu'il existe dans les archives de l'ex-«Ponts & Chaussées» une étude de projet sous le nom de la « Cote 100 » remontant à l'époque coloniale française. En attendant des jours meilleurs pour la trésorerie publique, il appartient dès à présent aux autorités locales de réfléchir à la faisabilité d'une solution alternative au gros problème persistant de l'embouteillage sur l'axe Pêcherie-Tunnels, pratiquement de Bastos jusqu'à Sainte-Clotide en passant par Fort Lamoune et Monte Cristo, à savoir la requalification du chemin montagneux qui descend du Fort de Stanta Cruz jusqu'à Mers El-Kébir, côté partie haute de la ville à hauteur du quartier dit «Longs-Champs».


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