Cinq ans après le relogement de 16 familles de l'immeuble vétuste situé au 44 rue Tlemcen, au pôle nouveau pôle urbain de Belgaïd, les 4 familles restantes attendent toujours leur relogement, a-t-on appris, jeudi, auprès des concernés. En effet, une commission de wilaya s'est déplacée, ces derniers jours, sur place afin de s'enquérir de l'état de vétusté de cette bâtisse, ont indiqué nos interlocuteurs précisant que cette visite a redonné de l'espoir aux familles sinistrées qui attendent avec impatience d'être relogées. «La commission nous a signifié que nous sommes en danger», lance l'un des représentants des familles. Ils expliquent, à ce titre, qu'au départ, ces sinistrés avaient refusé un appartement de type F3 lequel ne peut abriter une famille qui compte sept à dix personnes, des enfants qui se sont mariés et qui ont eu des enfants à leur tour. «Nous avons demandé aux autorités locales de se pencher sérieusement sur le cas de ces quatre familles dont chacune compte dix personnes», soulignent-ils. Ils s'interrogent également comment une famille qui habitait un F5 et compte des parents avec des enfants mariés soit relogée dans un F3. Face à ces préoccupations, les concernés disent avoir introduit des demandes de recours depuis 2018 au niveau du secteur urbain de Sidi El Bachir et aucune suite n'a été donnée, ce qui n'a fait qu'augmenter leur inquiétude. Nous sommes rendus plusieurs fois au siège de la daïra d'Oran et nous sommes même déplacés au ministère de l'Habitat pour faire part de nos doléances. Ainsi et avec le déplacement, ces derniers jours, de cette commission sur place, les familles espèrent être relogés afin d'éviter le pire car le danger d'un effondrement est omniprésent compte tenu de l'état de cet immeuble, souligne-t-on. Ils indiquent être en possession de documents qui témoignent bien de la vétusté des lieux et du danger qu'ils encourent. En lançant, hier, un appel pressant au wali d'Oran pour leur venir en aide, les 4 familles non relogées du 44 rue de Tlemcen disent avoir tout entrepris pour améliorer leur cadre de vie mais en vain. Notons que cette bâtisse de deux étages est classée dans la catégorie rouge. Sur les 20 familles qu'elle abritait, 16 ont été relogées et les quatre autres attendent toujours leur logement. Une situation que dénoncent les occupants des lieux qui appréhendent le pire puisque la vétusté des lieux ne fait qu'augmenter le danger. Ils lancent un appel au wali pour se pencher sur leur cas.
