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MOSTAGANEM : Les locataires sommés de payer les loyers
Publié dans Réflexion le 21 - 06 - 2010


Le loyer du logement social a toujours été un difficile problème à régler pour ces locataires qui ne disposent pas de revenu stable, et qui ont bénéficié de ce type de logement, conformément à leur statut social. Le cumul de ces loyers pose également un véritable problème pour l'organisme public, qui doit épurer ces arriérés de loyer pour la bonne santé financière de l'office de promotion et de gestion immobilière. Cette situation critique entre l'organisme et les locataires, n'ayant pas pu se résoudre à l'amiable, vient de finir entre les mains de la justice, qui ordonne aux malheureux locataires de payer leurs dettes… ! L'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Mostaganem a mis en demeure les nombreux locataires de logements sociaux locatifs à s'acquitter d'ici la fin de l'année en cours de toutes leurs créances impayées. Cette mise en demeure est venue pour apurer les dettes des loyers antécédents afin que ces derniers locataires puissent bénéficier de l'avantage que l'Etat vient d'en accorder la cessibilité de leurs habitations, comme prévu par la dernière réglementation en vigueur. Certains de ces locataires ont été contactés par des huissiers de justice pour régulariser leur situation aux échéances fixées. Toutefois, de nombreux locataires ont réagi à cette injonction par voie de justice. Ils déclarent que les pouvoirs publics savent que certains d'entre eux ont de faibles revenus alors que d'autres ne disposent d'aucune source de revenu. C'est, disent-il, à la faveur de ces critères de leur statut social qu'ils ont bénéficié de ces logements sociaux. Alors pourquoi, maintenant, les services de l'OPGI nous demandent de payer les arriérés du loyer dont le plus faible montant a verser ,varie entre 15 et 30 millions de centimes , ne cessent- ils de répéter à ceux qui veulent bien les entendre. L'un des cris de détresse de l'un de ces malheureux locataires , ne laisse personne indifférent à une doléance, qui s'exprime en ces termes : « J'arrive difficilement à subvenir aux besoins de ma famille composée de huit personnes. Comment vais-je faire pour payer 25 millions de centimes en dettes de loyer cumulé depuis que j'ai bénéficié de mon logement ? Les sous que je gagne ne parviennent plus a nous faire survivre, l'épicier ne peut plus m'accorder de crédit, je ne peux plus payer ce que nous avons consommé, la somme des bijoux vendus de mon épouse nous ont juste permis de tenir pour quelques mois, mes proches ne veulent plus nous emprunter parce que je n'ai jamais pu rembourser ce que je leur dois ». Et a un autre sans le moindre revenu, de déclarer « la seule facture que j'arrive à payer régulièrement est celle de l'électricité, parce que je ne eux pas laisser mes enfants dans l'obscurité ». Selon notre source, une procédure pour faciliter le paiement des dettes a été accordée aux créanciers par cet organisme gestionnaire, mais encore « irréalisable » pour certains cas. Elle leur propose d'établir en commun accord un échéancier des règlements. Le montant des créances impayés se chiffre à plusieurs centaines de millions, ainsi, la philosophie du logement social locatif trouve ses limites face au nombre de familles nécessiteuses, sans cesse croissant et dans l'incapacité de pouvoir régler les charges de l'habitat, les pouvoirs publics n'iront pas jusqu'à ordonner l'expulsion de tous ces locataires incapables de s'acquitter de leurs redevances. Un précédent sera alors créé mais le déficit budgétaire de l'organisme gestionnaire ne cesse d'augmenter. La construction de logement à loyer modéré à l'intention des couches sociales a bas revenu, ne veut pas dire exonération totale des locataires de toutes les charges relatives à ces habitations. Il ne faut pas oublier que tous les citoyens sont égaux devant la loi. A ce titre, ces locataires insolvables sont appelés à s'acquitter de leurs dettes envers cet organisme public, comme tout un chacun. Que chacun puisse jouir d'une habitation décente, telle est la devise du gouvernement qui a adopté et appliqué cette mesure politique visant à subventionner la réalisation de projets de logements sociaux pour tous. Mais en aucun cas, il n'a été question d'attribuer ces habitations gratuitement aux familles démunies où à bas revenus. Cette frange de la société est appelée elle aussi à obéir à la réglementation en vigueur, mais, la loi reste au-delà de tous, et ces locataires doivent bien payer les dettes à cet organisme qui a une balance commerciale qui doit bien réfléchir une bonne gestion, et dégager un excédent pour payer son personnel et lancer de nouvelles constructions pour ceux qui attendent .Les malheureux ne seront pas expulsés mais doivent se débrouiller pour honorer les loyers qu'ils ont contractés. L'Etat ne peut offrir des bagues selon la forme de chaque doigt.

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