C'est comme çà ! Je ne m'y ferais jamais ! Je vois bien que la chose ne semble plus gêner grand monde et qu'elle est même en passe de devenir banale. Mais à mon niveau, à mon petit niveau citoyen, Allah ghaleb ! Ca ne passe pas. Jugez-en. Vous vous apprêtez à entrer dans l'épicerie ou dans la superette où vous faîtes quotidiennement vos courses, lorsqu'y entre au même moment un bonhomme, parfois une bonne femme tenant à la main deux ou trois gros saucissons, des couches en vrac ou des dentifrices. Cette personne, ainsi chargée, « achalandée » s'adresse aux caissiers, aux vendeurs ou carrément au proprio des lieux pour lui proposer in-vivo cette gamme de produits. Tout s'arrête alors pour un moment. Le temps qu'il faut pour que le démarcheur vante son saucisson, le mette sous le nez du vendeur, lui promette des réductions s'il en prend de grandes quantités. Et ensuite, hop ! L'homme au saucisson repart dans une autre échoppe remettre sous le nez d'un autre commerçant son produit. Je trouve quelque indécence dans ce manège. A pieds, comme çà, à l'air libre, sans emballage spécifique, transportées à la main, des denrées qui se promènent aussi allègrement, çà me fait craindre des jours encore plus terribles, bientôt, pour la santé publique et l'hygiène. Même si, au fond, je le sens bien quelque part, que mon inquiétude ne semble pas particulièrement partagée. Tant pis ! Fallait que j'en parle ! Allez ! A demain ! [email protected]