Loin des feux de la rampe, un bel hommage a été rendu à Mohamed Saïd Mazouzi lors d'un déjeuner offert, hier, en son honneur par ses compagnons. L'auteur de Pour le meilleur et pour le pire, écrit avec le concours du diplomate Lahcen Moussaoui, était entouré des trois membres du HCE (Haut Comité d'Etat) encore en vie, Réda Malek, le général Khaled qui donné l'impression de retrouver une seconde jeunesse, et de Ali Haroun. Il y avait également Omar Boudaoud, patron de la puissante Fédération de France, et plusieurs de ses amis militants qui ont porté la lutte de libération sur le territoire du colonisateur. Il y avait également le Pr Messaoud Djennas qui, malgré ses 93 ans, est resté d'une grande vivacité. Il est devenu un écrivain prolifique qui a écrit un livre Les Rois numides, lequel est une immense contribution à l'histoire de l'Algérie. On a retrouvé également le vieux diplomate, pas si vieux que ça en apparence, Messaoud Aït Chaâlal. Il y avait d'autres personnalités venues pour rencontrer un monument du Mouvement national, qui est resté d'une immense modestie et dont le comportement jusqu'à ce jour est un modèle pour toutes les générations. Une belle initiative des éditions Casbah, dont le patron, Ameziane, a rappelé Mohamed Saïd Mazouzi au bon souvenir des Algériens. Il n'y a pas eu de discours. Juste un échange de souvenirs entre grands hommes qui sont et doivent être des modèles pour la jeunesse de notre pays. Des hommes qui ne jouent pas les héros, qui n'ont pas touché à l'argent du peuple algérien et qui savent ce que veut dire sacrifice pour l'Algérie de Novembre.