Le Centre anticancer de Blida (CAC) reçoit quotidiennement un nombre important de malades pour une prise en charge médicale. Malheureusement, ce flux de patients n'est pas sans conséquences négatives sur les prises de rendez-vous. Pour une radiothérapie par exemple, le cancéreux doit patienter plusieurs mois. Entre-temps, la maladie risque de se propager et les chances de guérison diminuent. «Les ministères concernés doivent réagir pour permettre aux centres anticancer privés d'avoir la possibilité d'êtres conventionnés avec la sécurité sociale, cela va permettre aux malades atteints de cancer, n'ayant pas les moyens financiers nécessaires à leur prise en charge chez le privé, d'avoir des rdv dans les délais», espère un médecin. Le centre privé de radiothérapie et d'oncologie de Blida assure aussi la curiethérapie de la prostate, il possède un matériel moderne et une équipe qualifiée. Malheureusement, il pourra être plus utile aux cancéreux le jour où les ministères concernés (Santé et Travail) accorderont le droit à ce centre d'établir des conventions avec les caisses de sécurité sociale.