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Des modèles de réussite
Des femmes à l'honneur à l'ambassade d'Algérie
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2018

Nées en Algérie ou en France, les invitées (près d'une centaine) du représentant de l'Etat algérien en France ont fait de grandes études, dans des secteurs de pointe, occupent des postes de premier plan dans leurs domaines respectifs.
Quelques-unes ont raconté leurs parcours, les efforts et les sacrifices qu'elles ont consentis pour réussir. Aujourd'hui, elles sont (avec d'autres, nombreuses) des modèles de réussite.
Parmi elles, Yasmine Amhis, jeune physicienne, est arrivée en France en 1999, d'abord pour des études en médecine, pour finir par se tourner vers la physique. Elle est aujourd'hui chercheuse en physique des particules au CNRS. Elle a été distinguée par l'Académie française des sciences.
Autre réussite, celle de Fatiha Gas, directrice de l'Ecole supérieure d'informatique, électronique, automatique de Paris (Esiea), une école d'ingénieurs de référence, créée en 1958. Ingénieur en électronique de l'université de Bab Ezzouar. Membre de la commission femmes du Syntec numérique (qui regroupe des syndicats professionnels spécialisés dans les professions de l'ingénierie, du numérique).
«Le secteur du numérique souffre du manque de femmes.» «Moins de 15% de femmes diplômées en France», note Fatiha Gas dont la mission au sein du Syntec numérique est d'attirer des femmes. Dans le secteur de la recherche en physique, elles sont entre 10 et 13%, souligne Yasmine Amhis.
Sihem Hadjmam, fondatrice d'une start-up (Express'Ing) dans le secteur de la conciergerie est arrivée en France dans les années 1990, à l'âge de dix ans, avec ses parents. «Très tôt, je voulais être chef d'entreprise», affirme la jeune femme. Présentant son entreprise, elle explique que «de la garde d'enfant au pressing, en passant par la réservation d'un bouquet de fleurs ou l'organisation d'un anniversaire pour un enfant, l'objectif est de libérer du temps pour nos bénéficiaires».
Nassima Guessoum, née dans le 12e arrondissement de Paris, a fait des études d'histoire puis de cinéma. En 1999, elle fait le chemin inverse, en allant se poser en Algérie pour connaître le pays autrement que par les «vacances au bled». Elle a réalisé, entre autres documentaires 0949 femmes, l'histoire de la moudjahida Nassima Hablal.
Un besoin de visibilité
L'écrivaine Kaouther Adimi, née à Alger en 1986, installée en France depuis 2009. L'Envers des autres, son premier roman publié en mai 2011 aux éditions Actes Sud, a auparavant été édité en Algérie par les éditions Barzakh sous le titre Des ballerines de Papicha, en juin 2010. Elle a obtenu le Prix de la Vocation en 2011.
En 2016, paraît son deuxième roman Des pierres dans ma poche, aux éditions du Seuil (publication Barzakh en novembre 2015). Il a bénéficié d'un succès critique et de sélections sur de nombreuses listes de prix. Nos richesses, le roman de la librairie de même nom, à Alger, des années 1930 à nos jours, est paru en 2017.
Faïza Guène est née en 1985 à Bobigny, en Seine- Saint-Denis. Elle a grandi dans la cité des Courtillières, à Pantin (région parisienne). Son premier roman, Kiffe kiffe demain, a été conçu dans le cadre des ateliers d'écriture de l'association Les Engraineurs qui travaille avec le collège et les jeunes du quartier des Courtillières, à Pantin.
Le texte, confié par le président de l'association, Boris Seguin, à une éditrice de Hachette Littératures, est publié en 2004. Kiffe kiffe demain a été vendu à 350 000 exemplaires et traduit dans 22 langues. Au départ, 1300 exemplaires seulement ont été mis en place. Personne n'avait misé sur le livre, ni s'attendait au succès qu'il allait rencontrer, ni l'auteure ni l'éditeur.
Dans ses deux premiers romans, les personnages centraux sont des femmes qui affrontent la dureté du quotidien. «J'ai une image, depuis l'enfance, de la femme qui est forte, qui assume tout, je crois que le fait d'être d'origine algérienne y est pour beaucoup, j'ai toujours eu l'image de femmes combattives.» (El Watan, décembre 2006). «Une des choses qui me rend le plus fière, c'est de laisser le nom de mon père sur mon livre.
En même temps, c'est quelque chose de douloureux, pas uniquement pour mon père, mais pour les pères, pour les premières générations qui sont arrivées en France, quand, eux, ils vont partir, la mémoire va un peu disparaître. Je voudrais qu'ils se disent que tous leurs efforts, leurs sacrifices ne sont pas vains».(El Watan, décembre 2006).
«Organisez-vous en réseau»
Lydia Benkaïdali, née à Alger, venue en France pour réaliser son rêve de jeune fille, faire elle aussi de la recherche. Aujourd'hui, son but est atteint, la jeune femme est chercheuse au laboratoire de biochimie théorique au CNRS. Elle a reçu le prix de la fondation l'Oréal et Unesco pour les femmes et la science en 2016.
Gardant une attache forte avec l'Algérie, Lydia Benkaïdali a contribué à la création d'un master en biotechnologie à l'université de Constantine. Elle rappelle le parcours ardu d'étudiants algériens en France, leurs difficultés à se loger, faute de solides garanties qu'exigent les propriétaires, à assurer leurs besoins quotidiens.
Depuis la salle, Aïcha Mokdahi, présidente des Fondations Essilor, précise que Atlas, l'association dont elle est présidente, œuvre à «favoriser l'intégration des parcours d'excellence en France» dans un premier temps, la création d'«un réseau d'entraide et d'accompagnement de ses membres dans leur carrière» (information, conseil, stages, jobs, opportunités business…) , dans un second temps, et en troisième lieu à l'émergence d'un «réseau de réflexions et d'actions» visant à améliorer la «visibilité et la représentativité des talents d'origine algérienne dans les sphères économiques et culturelles». Et elle ajoute : «On a besoin de compter, d'être visibles. Il faut qu'il y ait une volonté politique.»
M. Mesdoua rappelle qu'il y a 26116 étudiants algériens en France, c'est la troisième communauté étrangère après les Chinois et les Marocains. «Les étudiants ne sont pas abandonnés.» «On ne les perd pas de vue, nous essayons de faire le maximum.» «Que les Algériens se rapprochent de l'ambassade, c'est votre maison.»
L'ambassadeur invite ensuite l'assistance à se regrouper par spécialité, se constituer en réseau, confectionner un listing des savoir-faire et de le remonter vers le site de l'ambassade. Aussi, propose-t-il aux femmes présentes d'être à l'avant-garde du rassemblement de la communauté algérienne. «Ce combat doit être le vôtre», a-t-il insisté. Et «le pays veut tirer profit de vos savoir-faire».


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